On se souvient de la note limite dictatoriale du Président du Conseil Exécutif annonçant au personnel sans autre préambule que les jours grevés ne seraient plus payés par la Collectivité Territoriale de Martinique. Quel que soit le bien-fondé de la démarche, on avait été surpris de la méthode.
On se souvient également des grèves, des dizaines de grèves successives avec blocages de la CTM, portail cadenassé, effraction, destruction des clôtures, envahissements du bâtiment, déversement de sang de cochon dans l’Agora Frantz-Fanon, ruées dans les étages à la recherche des responsables, … qui ont émaillé la prise de mandature et les premières années d’exercice du Gran Sanblé Pou Ba Péyi-a An Chans.
Quand certains observateurs dénonçaient ces grèves, tant du personnel que des secteurs extérieurs, comme grèves politiques les leaders syndicaux, la bouche arrondie en cul de poule, réfutaient d’un air angélique, ménon, ménon, jurant kou koupé que jamais ils ne feraient ça…
L’histoire est cruelle qui démasquent aujourd’hui leur turpitude.
Voilà le tract diffusé il y a quelques semaines par le syndicat FA-Martinique (Fédération Autonome – Martinique). Déjà le titre est fracassant : « Conformité à la loi de l’employeur public ». Il donne la honte à la clique de plateau Roy en montrant du doigt, une nouvelle fois, l’incurie des dirigeants actuels de la CTM.