Ce dimanche 7 mai 2017, un drame sociétal s’est produit à l’île de La Réunion. Ce deuxième tour de la Présidentielle française vient de provoquer un séisme électoral sans précédent qui laissera des traces profondes dans ce territoire qui se gausse d’être à la fois le temple du vivre ensemble et le tube à essai du métissage. Les urnes gonflées comme des burnes ont livré un éjaculât glauque : 139 873 dans l’escarcelle de celle qui alimente les flammes du Front National. Marine Le Pen peut être satisfaite. Le pire respire sans tuba.
Au premier tour, elle affichait in box 82 221 voix. 15 jours plus tard, le bonus fait mal à l’anus : + 57 652 suffrages en sus. La barre des 100 000 est allègrement franchie.
Un score impensable dans l’île où dit-on le racisme n’existe pas car on est en monde « We are the world, we are the children ».
Mais désormais, le mythe métis ne draine plus rien du tout.
Les chiffres sont là et bien las.
Population : 850 000.
Chômage : 170 000.
342 000 personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté,
96 000 diabétiques
et 130 000 illettrés.
Et au coeur d’un silence bavard, aujourd’hui, on s’étonne, des retombées aigres de ce zambrocal avarié, les médias ferment leurs gueules, on note simplement que Macron a gagné. Les politiques sans éthiques, tiquent comme des tiques. Le vivre ensemble s’apprête à laisser la place au vivre à part. Bienvenue dans la vraie vie.
Une seule chose est sûre, le rougail saucisse sans strass bourre désormais les bourrelets des cerveaux. Dommage pour…tite fleur fanée…