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ILLETTRISME, DE QUOI PARLE ?T- ON ?

 

On considère généralement comme relevant d’une situation d’illettrisme les personnes ayant été scolarisées mais ne maîtrisant pas suffisamment les compétences de base (lire, écrire, compter) pour faire face aux exigences minimales requises de leur vie personnelle, sociale ou professionnelle.

Aujourd’hui, selon l’INSEE, 15 % de la population de Martinique âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en français est en situation d’illettrisme

LA MISSION REGIONALE DE LUTTE CONTRE L’ILLETTRISME

 
 

     UNE CHARGEE DE MISSION  

Nommée conjointement par le Préfet de la Région Martinique et la Directrice de l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI).

Sa mission :

▪   Fédérer et optimiser les moyens affectés à la lutte contre l’illettrisme

▪  Mettre en œuvre une politique lisible et cohérente s’appuyant sur une vision partagée de l’illettrisme

▪  Animer et coordonner l’action sur l’ensemble du territoire.

  UN COMITE DE PILOTAGE

 

▪ Il regroupe les représentants des Services de l’Etat et l’ensemble des institutions concernées par la lutte contre l’illettrisme.

▪  Il définit, en accord avec la chargée de mission, la politique régionale de lutte contre l’illettrisme et propose des orientations.

▪  Il valide les projets et les travaux  engagés par la Mission régionale. 

     ►  UN  PLAN D’ACTION REGIONAL 

Bâti dans la concertation, ce plan d’action  2005 / 2007 est signé par le Préfet et la Directrice de l’ANLCI. Il vise à optimiser les services rendus aux jeunes et aux adultes en situation d’illettrisme selon plusieurs axes de développement : prévention, formation et insertion. 

LA  LUTTE CONTRE L’ILLETTRISME EN MARTINIQUE 
 

►  Un financement « Etat » significatif : plus d’1 million d’Euros engagés en 2006

dans les actions de formation, de prévention et d’études. 

►  Des actions de prévention 

       –  au sein de l’école (Plan de prévention de l’illettrisme, programmes de réussite éducative)

      –  à travers des actions culturelles (DRAC, bibliothèques, dispositifs politique de la Ville)

      –   dans le cadre des activités péri et extra scolaires (CEL, CLAS, programmes d’incitation à la lecture…)

      –  auprès des parents (actions d’accompagnement parental) 

►  Des centres de formation  spécialisés ouverts aux adultes et proposant des actions des formations aux savoirs de base : 6 APLI (Atelier Permanent de Lutte contre l’illettrisme) et des formations ponctuelles financés par la DTEFP. Plus de 200 personnes formées  en  2006. 

►  Des partenariats actifs : Services de l’Etat (DTEFP, DRAC, DSDS, DDJS INSEE…), Rectorat, BDP, associations, OPCA, CRI… 

LES ACTION S SPECIFIQUES DE LA MISSION REGIONALE 

►  Une enquête régionale « Information et vie quotidienne » menée par l’INSEE 

à la demande de la Préfecture, c’est une adaptation de l’enquête métropolitaine de 2005. Cette enquête est une première dans un département d’Outremer.

Une formation de formateurs : 6 modules d’un total de 180 heures  pour donner aux formateurs les moyens de construire des démarches pédagogiques innovantes et renforcer la motivation des apprenants. 

Un groupe d’échange et de formalisation des pratiques regroupant les formateurs désireux d’analyser et de mutualiser leurs démarches pédagogiques. 

►  Une campagne d’affichage pour la promotion de la lecture : création d’une série de 4 affiches associant de jeunes sportifs martiniquais dans leur contexte d’activité et en situation de lecture. 2000 exemplaires distribués. 

La signature d’accords cadre régionaux entre la Préfecture et les OPCA « AREF BTP » et « FAFSEA »  en juin 2006, visant à :

 

►  Une rencontre régionale sur le thème  « prévention de l’illettrisme et culture » le 1er mars 2007, dont les travaux ont été présentés au cours du Forum national des 20, 21 et 22 juin 2007 à Lyon.

La création d'une brochure « La formation de base, l'atout gagnant de votre entreprise »

destinée à sensibiliser les chefs d'entreprise à la formation de base des salariés.