Plusieurs operateurs nous ont d’ailleurs rendu visite fin 2009 dans le cadre des échanges régionaux et fait état de leur volonté très nette de favoriser le développement des échanges et l’ouverture des espaces économique de la caraïbe , des Antilles françaises et de l’Europe à leurs productions culturelles et artistiques . Le service de coopération du conseil régional est d’ailleurs très investi dans l’approfondissement des dispositifs qui en découlent.
LE BUREAU EXPORT CULTURE DE MARTINIQUE
En prolongement de ces échanges, une association a été constituée à la MARTINIQUE par des professionnels du milieu ; le BEC ‘ Bureau Export Culture
Sa mission : mettre en place tout dispositif visant à favoriser l’exportation des productions culturelle Martiniquaises dans le monde.
Les en jeux sont importants et nouveaux.
Comment favoriser une image plus attrayante pour notre destination ?
Comment promouvoir sa notoriété de la Martinique dans le monde,- par la littérature, l’audiovisuel, la musique, la peinture, les arts plastiques, le théâtre , la danse, les ballets la gastronomie …..
Comment accompagner les artistes martiniquais, assurer une présence et une distribution de leurs productions culturelles et artistiques en France, en Europe, dans le monde?
Comment trouver de nouveaux espaces ?
Comment faire évoluer le rapport culture tourisme ?
L’environnement technologique et médiatique actuel n’est t’il pas porteur d’une nouvelle économie ? D’une nouvelle communication ? Comment s’y préparer?
C’est tout l ‘enjeu de la production culturelle qui désormais doit être également conçue en terme de stratégie marketing et de pénétrations de marchés ; mais aussi en terme de notoriété pour notre destination.
UN FESTIVAL INTERNATIONAL
SAINTE LUCIE, La DOMINIQUE, LA GUADELOUPE, La GUYANE, SAINT MARTIN…
Ils ont tous mis en place des festivals avec les soutiens de leurs collectivités et entrant dans le cadre de politiques de développement à long terme , on serai tenté de dire qu’ ‘attend la Martinique?
Pourtant si l’on se remémore le CMAC , depuis longtemps nous avons été les précurseurs en la matière ; aujourd’hui force est de reconnaitre que nous sommes en queue de peloton ; si l’on n’est pas bons derniers.
DE NOUVELLES AMBITIONS
Pour conclure tentons donc d’identifier ce qui nous parait prioritaires dans le contexte actuel dans le cadre de cette industrie culturelle aux vertus fondatrices:
– Redéfinir les objectifs d’une nouvelle politique visant à entériner et encadrer l’existence d’une économie culturelle avec des operateurs professionnels définis et identifiables.
– Mettre en œuvre une action de collectage des production culturelles et artistiques a l’instar des pays de Bretagne sur le patrimoine culturel martiniquais
– Doter la Martinique d’une instance d’ingénierie autours des industriels culturelle chargée d’évaluer, d’accompagner, de développer les distributions des produits culturels
– Favoriser en France et à l’étranger la notoriété des événements culturels locaux ( festival de fort de France , jazz , biguine jazz, guitare , traditions …etc.
– Favoriser le développement de la notoriété culturelle et sportive de la Martinique dans le monde
– Mieux encadrer les flux financier et les métiers dans le cadre des consommations culturelles et des loisirs (trop de laisser aller)
– Harmoniser les activités des pouvoirs publics et des operateurs privées du loisir et de la consommation culturelle
On aura tous compris que nous ne pouvons plus continuer à voguer au gré des vents et qu’il est urgent de construire quelque chose de solide s’ intégrant dans les conceptions de développement durable acceptées et comprises aujourd’hui par tous et par toutes. Cela passe aussi par un nouveau comportement culturel du martiniquais ; est ce envisageable ?
Le 02/05/2010
Christian BOUTANT
Délégué SACEM
Membre du CCEE