« En mars 2010, le niveau général des prix à la consommation était globalement plus élevé dans les départements d’outre-mer qu’en France métropolitaine », écrit l’Insee. »Il était supérieur de 13% en Guyane, de 9,7% en Martinique, de 8,3% en Guadeloupe et de 6,2% à La Réunion ».L’Institut national de la statistique souligne que « les écarts de prix sont plus marqués lorsqu’on retient comme référence le panier de consommation des ménages métropolitains ».Ainsi, pour un mode de vie inchangé, « le budget de consommation d’un ménage de France métropolitaine augmenterait de 19,6% en Guyane, de 16,9% en Martinique, de 14,8% en Guadeloupe et de 12,4% à La Réunion ».En revanche, un ménage ultra-marin qui paierait ses consommations aux prix pratiqués en France métropolitaine ne ferait qu’une économie « limitée ». »Le budget de consommation d’un ménage ultra-marin serait peu modifié s’il vivait en France métropolitaine tout en gardant ses habitudes de consommation ».Les prix seraient en moyenne « quasiment les mêmes » s’il était originaire de La Réunion (-0,4%) et ils seraient inférieurs de 2% à 6% s’il était originaire des autres départements: -2,2% pour la Guadeloupe, – 2,9% pour la Martinique et – 6,4% pour la Guyane.Les écarts de prix s’expliquent en partie par la cherté des produits alimentaires outre-mer. »Vus de France métropolitaine, les prix de l’alimentaire sont plus élevés de 34% à 49% outre-mer » (44,6% en Martinique, 33,8% en Guadeloupe, 49% en Guyane, 36,6% à La Réunion). »Vus des DOM, ils sont inférieurs de 9% à 22% en France métropolitaine par rapport aux départements ultra-marins » (13,8% en Martinique, 9,1% en Guadeloupe, 22,4% en Guyane et 10,6% à La Réunion).Les écarts de prix, hors loyers, par rapport à la métropole, pour les départements des Antilles ont augmenté entre 1992 et 2010: 17,6% pour la Martinique contre 8,4% et 15,9% pour la Guadeloupe contre 9,5%.
INSEE : Les surrémunérations perçues par les fonctionnaires dans les DOM ne seraient pas justifiées
Source AFP