Intervention « cinématographique » le 19 janvier 2016 de Jean-Claude « Siméon » #Duverger pour EPMN au sujet du rapport 9 (Création d’emplois de collaborateurs de cabinet) :
« Nous allons tout faire pour permettre à la collectivité territoriale d’avancer et il n’est pas possible que les présidents n’aient pas autour d’eux les gens nécessaires pour avancer.
Je voudrais profiter de ce point pour dire que –je ne sais pas pourquoi- sur un blog privé, je ne sais pas d’où ça sort mais il a été donné des noms de gens qui étaient là, disant que c’était des appartenances à telle famille.
Je voudrais demander à l’ensemble de l’Assemblée de s’élever contre cela. Nous sommes des élus et nous intervenons toujours pour demander que l’on embauche quelqu’un que l’on connaît ou un membre de la famille et que ces travailleurs-là soient fichés ! – parce que ce sont des travailleurs.
Avec d’autres ici, nous avons toujours défendu le droit des travailleurs, y compris dans les gaz lacrymogènes. Et puis aujourd’hui, un document sortirait de notre collectivité !
Qui mettrait en évidence des noms de gens, de familles dont le père, la mère, le cousin, la voisine travaillerait ici ! Je pense que c’est jeter en pâture donc je demande que l’on n’accepte pas cela.
Et lorsque nous avons des responsabilités, si nous avons dans notre famille des gens compétents qui peuvent nous aider, les gens seront retenus par rapport à leur valeur, à leur diplôme, pas simplement parce que ce seront les enfants de telle ou telle personne. Je trouve que nous ne pouvons pas accepter que cela se fasse donc (…) je me demande d’où sortent ces documents. Je parle au nom de l’ensemble de ceux qui seront fichés, nous n’allons pas faire deux clans de travailleurs ; voilà des travailleurs qui ont un lien de parenté avec qui que ce soit, j’ai bien envie de savoir qui d’entre nous n’est pas intervenu pour demander du travail y compris pour quelqu’un qui n’est pas du tout de notre famille.
Je ne comprendrai pas que des responsables qui cherchent du travail pour les autres ne s’occupent pas de leurs enfants. Et quand j’ai terminé, je dirai à ceux qui ont donné les documents : donnez de bons documents parce que ma fille ne travaille plus au Conseil, ma fille ne travaille plus ici, ne dites pas ça. Donc je fais une intervention générale mais j’ajoute en fin de parcours : on ne peut pas ficher quelqu’un « wanted » uniquement parce qu’il y a un lien de parenté avec un élu responsable. J’ai terminé, je n’ai pas envie qu’un jour, on dise à ces travailleurs qu’ils ont demandé du pain et qu’ils ont reçu du plomb. »