Le cadavre de James Brown, décédé le 26 décembre 2006, n’est toujours pas inhumé. Une sordide bataille juridique, pour la jouissance de ses droits artistiques, oppose ses six héritiers, dont certains de son vivant l’avaient déjà poursuivi en justice pour obtenir une part de ses biens, à une « fiducie » créée par James Brown de son vivant et confiée à Albert « Buddy » Dallas, son avocat depuis 24 ans.
D’un coté des héritiers aux dents longues, à qui James Brown a tout légué sauf ses droits musicaux, qui veulent enterrer l’idole black dans un mausolée sur sa propriété de Beech Island et y attirer les touristes, un peu sur le modèle de GraceLand, la maison d’Elvis Presley et machine à cracher des dollars. De l’autre, des administrateurs de la « fiducie » qui affirment que James Brown voulait être enterré en toute tranquillité.
Pour couronner tout ça, Tomi Rae Hynie, la « femme » de l’icône au moment de sa mort, et qui ne figure pas dans le testament, réclame la moitié de ses biens. Hiatus, elle était mariée à un autre homme, père de son enfant, au moment où elle épousait Brown, en 2001.
En attendant le dénouement de cette sombre affaire, le corps de l’artiste est « conservé dans un cercueil scellé, dans un lieu tenu secret ».