Ce 14 juillet 2002, quand j’ai appris ta mort, j’ai compris que tu avais assez vécu. Refusant d’être un vaincu, façon vingt coeurs vingt culs…quarante voleurs.
Toi le travailleur infatigable, au carnet de bon de commande impitoyable…toi le jongleur, arguments, motivations et techniques… J’ai retrouvé ton manifeste, « projet pour l’indépendance de la Martinique », il date de 1998, mais ton verbe est encore au-dessus du sujet. Intemporel. Je le mettrai bientôt en ligne.
Tu vois ton piment est encore là comme je te l’avais promis. Ton île supporte la vrille mais pour combien de temps encore. Au fait , j’espère que tu ne t’ennuies pas trop là où tu es. Toi l’ami râle du Robert.