Bondamanjak

Jean-Philippe Nilor tend la main à Justin Pamphile

Dimanche 2 décembre 2012. Fête patronale de Grand-Rivière en Martinique. 12:30, Jean-Phiippe Nilor députe du sud de l’île sur l’estrade. L’objet de son discours tourne autour de l’union…Au delà des mots, Nilò veut un sens concret à ce signifiant. Dans un verbe en créole, il fait frémir une assistance symboliquement accrochée à ses lèvres. Il évoque un malaise existant entre lui et un élu présent. Aussi, il invite …Justin Pamphile maire du Lorrain à le rejoindre pour dénouer ce noeud. Le live est total. Les chaises craquent entre an nou alé de Perfecta et Rété de Jean-philippe Marthély. Cette démarche prend toute son importance quand on apprend que les deux hommes ne se parlent plus depuis les cantonales de 2010 soit plus de 900 jours. Justin Pamphile est assis au deuxième rang, un vent d’hésitation souffle comme une brise qui se brise. Dans son camp, on se regarde, on le regarde, les mimiques sont bavardes. Niló insiste :  » …si ou pa vini man ké maché anlè’w « . En sus, il y a du monde . L’élu comme un seul homme se lève et répond favorablement à l’invitation. Ils se serrent la main, il prend le micro et abonde dans le sens de son collègue. La foule accueille ce geste avec une standing ovation. Ainsi se scelle une union souhaitée dans une île qui ne doit plus être un piteux pitt. Une île qui ne doit plus confondre pistache et cacahuète. bravo messieurs.