Depuis plusieurs jours, la chanteuse Joëlle #Ursull vit un drôle de film dans une sphère domienne où chacun fait sans caméra son propre cinéma. Tout cela parce que l’amazone de #Guadeloupe a osé écrire noir sur blanc ce qu’elle avait sur son cœur en sang.
Sa lettre est adressée au président de la République française François #Hollande, pourtant ce sont de sombres nègres de l’habitation moderne qui répondent à sa missive. Le maître lui, n’a rien à dire. Pas besoin. George, Serge, Pierre et Tony ont pris la plume pour voler dans les plumes de cette miss qui a des couilles.
Eh oui quand on est noir en #France, la liberté d’expression est une notion à part. En sus si c’est une femme….ça change du tout au tout.
Alors Pau-Langevin, Romana, Kanuty et Albina tous de gauche, reprochent quoi à JU ? Leur propre manque de jus… de jugeote depuis plus de 30 ans ?
Mais dans cette affaire le plus grave c’est le silence dans ce qu’on se risque encore à appeler la communauté afro-antillaise. Silence.
Et hop…voilà que je pense à #PSE. J’écoute « Pa douté » dans ma tête et j’ai une pensée pour ma sœur Joëlle au cœur d’un sentiment sincère et vrai. Ce silence bavard est peuplé par tous ces gens qui sont d’ordinaire des médiavores assidus.
Les Patrick Karam, Claudy Siar, Victorin Lurel, Jocelyne Béroard, Claude Ribbe, Firmine Richard, Jean-Michel Martial, Audrey Pulvar, Jean-Marc Pulvar, Eddie Marajo, Franck Zozor, Christiane Taubira, Marie-José Alie, Greg Germain, Harry Roselmack, Jacob Desvarieux, Lucette Michaux-Chevry, Roger « de »Jaham… Tous ces gens qui n’avaient pas la #Shoah…oups…le choix.
Et que dire d’une souhaitable solidarité artistique ? Les musiciens…les chanteurs, les chanteuses parents amis (es) et alliés (es). Rien ou pas grand chose.
Nous sommes en février et d’autres pays comme le Canada mettent en lumière et rendent un bel hommage à la composante noire de leur population. la France, pays des droits de l’homme n’est pas encore à ce stade. Rien d’étonnant. Ces nègres ce sont des français à part entière et entièrement à part. Quelle est belle cette phrase aride qui n’a pas pris une ride.
En ce qui me concerne, le 10 mai et le 23 mai ne sont pas inscrits dans mon calendrier commémoratif. Je n’ai pas besoin que bwana réécrive les pages de mon Histoire. En Martinique ou ailleurs ma mémoire se déclenche le 22. Point barre.
Au fait, Joëlle…je suis fier de toi.
Ou mété an grenn an tè pou sa ki Pa ni grenn.
Mèrsi pou sèk ou la fé, mèrsi bonpé
gilles dégras