Bondamanjak

JOU MALÈ PANI PRAN GAD

Heureusement que cet avion qui n’a pas encore son triple A offrait de quoi meubler ce pénible long périple. Alors dans mon malheur peuplé d’heurts qui se chiffraient en dizaine j’ai regardé sérieusement Gad Elmaleh dans les yeux. Pour tuer le temps. Ce crime ? Un vrai bonheur.
Cet homme erre méthodiquement dans un univers clair-obscur déguisé en low key…qui bouge comme une femme franchement zizitata pa zen, ne restant pas en place dans un concert où on entend en apnée des violons et un tuba…
Lui, son truc, c’est observer la vie dans un fielleux judas, nous révélant ainsi, comme ça …là, des choses cons qu’on vit mais qu’on ne voit pas. Ça y est. C’est fait. Aussi, le rire se lâche courageusement même si un cockpit n’a rien d’un pitt qu’on brade. I’m glad lè man ka gadé’w. Merci Gad.