« …Ton penchant criminel, toi le journaliste est que tu poses des questions, alors, Nous (?), nous allons t’en poser pour que tu n’en poses plus ou que tu en poses peu ou que tu en poses que des anodines ou suggérées…C’est la question qui pose problème au Maroc. On ne veut pas qu’on aprenne à poser des questions. La question est une menace, le questionnement est une forme de subversion ou la porte d’entrée qui y mène. Il faut donc des frontières hérissées de questions pour dissuader cet adepte invétéré de la question : le journaliste ! »
Ce texte est extrait d’une tribune libre publiée dans le quotidien marocain L’opinion du 22 mars 2012 par le journaliste Jamal Eddine Naji.