On se souvient que l’un des points forts de la crise liée au chlordécone avait été le dépôt de deux plaintes, l’une de l’Assaupamar, l’autre du Mouvement pour une Ecologie Urbaine.
On apprenait ce soir que le Procureur de la République avait décidé de donner suite et d’ouvrir deux informations judiciaires contre X, du chef de mise en danger d’autrui.
Il a par ailleurs désigné le juge d’instruction CANTINOL pour mener à bien les investigations.
Déception quand même chez les plaignants qui avait également porté plainte pour « empoisonnement et complicité d’empoisonnement avec mise en danger de la vie d’autrui ».
En tout état de cause, les investigations seront longues puisqu’il s’agira de rechercher non seulement les causes et les responsables de la présence de cette substance interdite en Martinique, mais également ses effets et notamment d’évaluer si des maladies, comme le cancer de la prostate, sont liées au produit incriminé.