Jeudi, Kémi Seba et une demi-douzaine de membres de son groupe s'étaient rendus dans le centre de Chartres pour y organiser un meeting.
Les policiers dépêchés sur place en raison d'un "trouble à l'ordre public" ont été traités de "policiers sionistes à la solde d'un
gouvernement sioniste", ont-ils affirmé à l'audience.
Seba et ses amis se sont ensuite livrés à des violences physiques et ont proféré insultes et menaces de mort, selon le chef d'accusation.
Kémi Seba devra encore répondre devant ce même tribunal correctionnel dans quelques mois de "propos antisémites" et "d'incitation à la haine raciale".
Deux de ses complices ont également été condamnés à deux et trois mois de prison ferme.
Le gouvernement a dissous en juillet dernier la "Tribu Ka". Ce groupe extrémiste noir avait notamment organisé en mai dans une artère commerçante d'un quartier juif de Paris une manifestation au cours de laquelle des slogans antisémites avaient été proférés.