Je tairai les propos insultants utilisés par l’Obama libanais pour désigner un Christian Estrosi qui semblait, à l’entendre, « occuper sa place ».
Ce premier choc passé, j’ai dû faire preuve de quelque habileté pour repousser ce furieux, déterminé, sous l’emprise d’une colère indescriptible, à instrumentaliser le Collectifdom pour manifester, distribuer des « tracts incendiaires » (rédigés de sa main) contre Christian Estrosi et aller le siffler aux Césaire 2007.
Je passerai sous silence les menaces par téléphone, les courriers de dénonciation à mon employeur et toutes les autres tentatives d’intimidation qui ne sont que l’apanage des faibles et des petites crapules de bas étage.
Je tairai les procédés visant Yves Jégo.
Quant aux mensonges, leur publicité révélera sans tarder la vraie nature de celui qui, naguère, a monté une véritable entreprise de diffamation visant ses compatriotes Colette Koury, présidente de la CCI de Pointe à Pitre, Claudy Siar et tant d’autres.
Patrick Karam espérait-il faire de moi, l’instrument soumis de ses fantasmes mégalomaniaques, comme il l’a fait de l’analphabète qui signe ses textes orduriers, du boiteux de sa cour des miracles, misérables âmes perdues qui s’emploient à amplifier la voix de leur maître avec un zèle indifférent à la risée publique ?
Les tribunaux viennent en tout cas de lui infliger, à cinq mois d’intervalle, un double camouflet, à lui qui, un an à peine après une nomination obtenue de haute lutte, a fini de déshonorer la mission qui lui avait été confiée – contrer les injustices frappant les Ultramarins de métropole. Le voici au contraire devenu DELEGUE INTERMINISTERIEL A L’INEGALITE.
L’écrivain et historien guadeloupéen Claude Ribbe, après avoir malheureusement permis de donner un peu de crédit au personnage, a été le premier à résister victorieusement à une première crise de Karam lorsque cet imposteur voulut lui faire retirer les justes propos tenus sur son blog du 22 mai 2008 et que l’on consultera avec profit :
http://www.claude-ribbe.com/dotclear/index.php?q=karam
La mise au point de Ribbe donnait une description tellement exacte du manipulateur que ce dernier, voyant son masque ainsi arraché, n’hésita pas à gaspiller les deniers de l’État pour assigner l’écrivain (qui se défendait à ses frais) devant le président de la 17e Chambre du tribunal de Grande Instance de Paris. En référé d’heure à heure, s’il vous plaît, tant la censure était urgente.
Mal lui en prit.
Outre des attendus particulièrement sévères et ironiques, le TGI infligea un terrible retour de bâton à Patrick Karam :
- Déboutons le demandeur de toutes ses demandes ;
- Condamnons Patrick Karam à payer à Claude Ribbe la somme de 1 000 euros sur le fondement des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile ;
- Condamnons Patrick Karam aux dépens.
N’ayant pas compris la leçon, Patrick Karam, au lieu de s’en tenir là, ne se contenta pas de faire appel, toujours au frais de l’État, contre l’écrivain, avec l’illusion que la Cour de Paris se chargerait d’une besogne de basse police que le Président du tribunal de la 17e Chambre, attaché à la liberté d’expression, n’avait évidemment pas voulu accomplir. Non ! Comme je faisais partie des témoins de Claude Ribbe, le forcené m’assigna à mon tour, au motif que je l’aurais injurié dans un courriel, en réalité dans l’espoir que je retire mon attestation en faveur de Claude Ribbe lorsque l’affaire serait rejugée en appel. Ces méthodes ont, je crois, un nom.
Sa plainte, particulièrement fantaisiste, fut d’abord mise au panier par le Procureur, désormais habitué aux prolongements judiciaires gesticulatoires que l’énergumène donne systématiquement à cette haine, cette jalousie congénitale qui lui sert de moteur unique et qui va jusqu’à le défigurer.
Mais le fanatique s’acharna encore en usant d’une citation directe devant le Tribunal de Police, une procédure qui permet, non sans risques, de passer, moyennant consignation substantielle, outre le Procureur. L’affaire était si hasardeuse que, cette fois, aucun avocat sérieux n’accepta de prendre le dossier. Karam dut avoir recours à un affidé, un baveux capable de vanter son maître pendant trois quarts d’heure. Et c’est ainsi qu’il réussit à porter l’affaire devant le tribunal de Police, espérant m’intimider par les frais de justice que j’aurais à supporter rien que pour me défendre.
Le résultat ? Voilà Karam le récidiviste mordant de nouveau la poussière par un cinglant jugement du 17 novembre 2008. Débouté, condamné et re-débouté. Ridiculisé par le Tribunal qui lui rappelle une nouvelle fois la règle de séparation des pouvoirs, si ce n’est la bienséance.
L’ambitieux malappris, trop borné sans doute, n’a toujours pas compris qu’il sentait l’ail. La meilleure solution serait qu’il prenne les devants en donnant sa démission pour éviter d’être chassé comme un laquais. Qui a jamais fait fortune en essayant de faire chanter les gouvernements ?
Mais s’il préfère la machine à broyer, eh bien… le meilleur est donc à venir. Après les banderilles, on ne devrait pas attendre bien longtemps pour assister à la fin de cette corrida grotesque. Puisque le taureau furieux ne veut pas demander grâce, exigeons les oreilles et la queue pour le matador !
Charles Dagnet, Paris le 24 novembre 2008.