Madame la ministre de la République française Georges Pau-Langevin, je suis partagé entre la profonde déception qu’un fils peut ressentir lorsqu’il voit sa mère se mettre à quatre pattes devant son patron pour obtenir une augmentation, au mépris de sa dignité, et mon admiration de voir que vous êtes une employée modèle qui respecte à la lettre le contrat de travail que vous avez signé.
Ce sentiment schizophrénique qui est le mien lorsque je vous observe est dû à ma connaissance de votre devoir politique vis-à-vis de ceux qui vous payent et à la connaissance historique concernant notre peuple qui, j’en suis sûr, est connue par vous. Vous êtes une ministre de la République française. « Ministre » provient étymologiquement parlant du latin minister qui signifie « serviteur ». Au-delà du prestige de façade accolé à ce terme, vous êtes payée pour servir l’oligarchie se présentant comme française. Et cette oligarchie liée à la Finance internationale qui prend en otage la France, qui vous rémunère à la fin du mois, ne tolérera jamais que l’on puisse trouver un crime contre l’Humanité équivalent, voire pire que la Shoah, considérant que bon nombre de ces oligarques liés charnellement à ce drame ont fait de ce crime un outil géostratégique servant à justifier leur prédation (bien qu’ils ne furent pas tous des victimes durant cette Seconde Guerre mondiale, à l’image de certains Juifs qui ont collaboré financièrement avec les nazis de 1939 à 1945, pour ensuite avoir l’outrecuidance de se présenter en opprimés).
On l’a bien intégré mentalement : rien ne doit l’égaler en horreur. Rappelons aussi, comme l’explique l’ouvrage Secret relationship between Blacks and Jews, que les familles formant cette même élite prédatrice que vous servez (dans votre rôle de ministre) se sont fait une fortune sur le dos de la traite négrière, en étant les plus prolifiques vendeurs d’esclaves, entre autres. Pas étonnant que ces gens veuillent minorer l’impact, là encore, de ce crime.
Pourtant, et je suis certain que vous le savez au fond de vous (je n’oserais insulter votre intelligence, maman), en usant simplement de la méthodologie du grand panafricaniste afro-américain Web Dubois, que nous rappelle avec finesse le brillant site d’information Terangaweb, où l’on apprend que :
« Selon les traces historiographiques, il faut compter en moyenne 4 victimes collatérales pour 1 esclave vendu, soit près de 200 millions, selon les chiffres de Queneuil ».
Maman, nous savons donc, toi qui nous dis (je n’arrive plus à te vouvoyer même si l’envie de prendre mes distances me saisit le corps) que l’on ne peut pas en vouloir à François #Hollande de déclarer qu’il n’y a aucun génocide pire que la #Shoah, une explication tout droit sortie de l’intelligence de ton gouvernement à qui tu sers le café, à savoir que 6 millions de Juifs sont supérieurs en importance symbolique à 200 millions de Nègres.
Merci maman de ta réflexion. Tu te doutes que nous ne la partageons pas. Pire, je ne suis pas certain que l’Histoire, écrite par notre peuple, sera clémente avec toi. Mais je prie tout de même pour toi.