Il est quand même étonnant que Victorin Lurel, le médiavore Ministre des Outremers ne soit pas présent au cœur de cette crise qui met au grand jour le malaise de la pêche en Martinique. Pas un mot, pire un silence qui sent l’agneau en groupe. Pourtant, 3000 (près de 5000) emplois directs sont en danger. Comment expliquer ce silence alors qu’en 2007, il demandait une commission d’enquête parlementaire sur la pollution au chlordécone, estimait que : » Les Antillais ont droit à la vérité sur l’étendue du désastre, leurs responsables et les possibles solutions. Seule une commission d’enquête disposant des moyens adéquats pourra la faire jaillir « .
5 ans et un changement de président plus tard… VL a changé le contenu de son bokit. Néanmoins, les marins-pêcheurs démontrent une détermination rare. Ce conflit est un zo déguisé en bek mè…Ils veulent que cette profession torpillée par ce grave désastre sanitaire soit pris sérieusement en considération par les autorités locales et l’Etat français. Il faut profiter de cette crise pour restructurer durablement la filière pêche dans l’île. Aussi…L’urgence passe par le versement des indemnités aux pêcheurs victimes de cet arrêt brutal de leur activité. Le déblocage du port semble être le souci premier de certains alors que la rigueur de la nasse…menace après plus de 8 jours de blocage.