Nous pensons simplement que ce phénomène que nous baptisons « d’étincelle céleste » est bien d’origine anthropique, car l’on sait avec certitude qu’il existe des milliers d’engins de fabrication humaines à destinations et usages militaires ou civiles, qui sont installés depuis les années 1970 sur orbite terrestre : les satellites. Que ces satellites après usure perdent vitesses, ralentissent leurs courses, ne demeurent plus sur leurs orbites respectives, deviennent des épaves polluant l’espace et finissent tôt ou tard avec l’attraction terrestre, par retomber sur la planète Terre en se désintégrant ou explosant en une multitude de débris lors du chaud passage des couches supérieures de l’atmosphère. Les premières générations de ces satellites initialement sur orbites géostationnaires, surtout et en majorité présents au dessus de pays situés dans l’hémisphère Nord, entre l’équateur et les latitudes de pays nord américains et européens, constituent aujourd’hui ces déchets spatiaux qui retombent sur Terre.
Que la latitude où se situe la Martinique 14° Nord, est non loin globalement de latitudes où sont installés les rampes de lancement des fusées des Etats puissances spatiales asiatiques chinoise (20° N environ) et indienne (8°N environ). Que le centre de lancement pour l’Europe est en Guyane à Kourou, sur le continent américain sur une latitude de 4° Nord, au sud de la Martinique ; qu’aussi au nord de la Martinique, toujours sur notre continent américain se trouve les stations de lancement étasuniennes en Floride notamment sur une latitude de 25° Nord.
Il est donc fortement probable que « l’étincelle céleste de Macré » en Martinique, phénomène très rarement observé à ce jour sur la planète, surtout sur une zone terrestre habitée (et non en mer, dans une zone maritime où de fait la probabilité de chute de débris d’engins spatiaux est plus forte) , provienne de l’explosion d’un de ces déchets spatiaux lors de sa traversée de l’atmosphère. Peut être alors que la Martinique vient elle d’inaugurer sans trop grand fracas à cap Macré, sur la Presqu’île de Sainte Anne, un risque nouveau pour les populations de catastrophes technologiques qui sont et seront conséquences à une pollution spatiale anthropique, dans un contexte de pollutions généralisées étant cause en grande partie de modifications des milieux physiques : des sols, sous sols, des eaux, de l’air, de l’atmosphère même dans ses couches dites supérieures, et au delà dans le champ spatiale d’attraction terrestre, et donc de changements climatiques. Et que nous autres écologistes devrons nous mobiliser, sans jeu de mots, sur terre, sur mer comme au ciel pour la sauvegarde du Vivant.
Marcel BOURGADE