En général et même en simple soldat, on explique la cherté des produits importés en Martinique…en Guadeloupe, en Guyane, à l’île de La Réunion par…le coût du fret et l’octroi de mer. Le transport devient le bouc émissaire, le hochet durable qu’on agite et qu’on présente à ceux et celles qu’on prend pour des chèvres.
Récemment, lors d’un passage au centre commercial Belle Épine en île-de-France , j’ai eu le privilège exquis de me retrouver nez à nez avec des bouteilles de Royal Soda. 2 € la version 50 cl de ce breuvage plein de vitamines. Même avec une cravate rose comme la mienne, j’avais l’air d’une tête de nœud.
Quel miracle boskafien avait permis une telle prouesse tarifaire ? Même Antoine Crozat n’en revenait pas. 2€. Ce n’était pas possible. Ce n’était pas peau cible.
De retour en Martinique, je m’interroge sur le prix de cette fameuse boisson. Je rentre dans une boulangerie au Marin, une charmante commune qui aurait pu être chère à Émia Eriasec. À ma question l’air de rien, on me répond…2.50 €.
Alors là je me dis que les bouteilles vues en région parisienne bénéficient de larges largesses sur une compagnie aérienne ou maritime. 2€. Es ou kwè sa sé an bagay en bon dard et en tout cas car ?
L’autre possibilité pour expliquer ce coût étonnant c’est que la mise en bouteille soit faite en France hexagonale. Sauf que ce n’est pas signifié sur l’étiquette du produit. À suivre.