La Caisse d’Épargne vole t-elle ses clients-es en #Martinique ? C’est une bonne question.
Le 27 avril 2019, Michelle se rend à Fort-de-France la ville d’Aimé Césaire. Elle passe à la rue Blénac pour ainsi rendre un hommage à l’un des rédacteurs du #codenoir cher à Jean-Baptiste #Colbert.
Elle longe ensuite une allée de mahogany et jette un oeil sur la statue étêtée de l’impératrice Joséphine.
Son objectif, atteindre le boulevard du Général de Gaulle. Un des illustres Charles hauts qui ont fait… la #France, le pays des droits de l’homme, qui a déclaré l’esclavage crime contre l’humanité.
Au final son objectif est simple elle doit aller au GAB de la Caisse d’Épargne pour faire un retrait sur le compte de sa mère qui, vu son âge et son état de santé, ne peut pas faire elle-même cette opération.
Elle sort la précieuse carte bancaire, introduit ce bout de plastique dans la fente indiquée et tape le montant désiré. 500 €
Mais le GAB n’est pas d’accord. Et informe Michelle via un message visible sur l’écran. Elle ne peut obtenir que 300 €. Comme on dit dans l’île… »pétèt sé mal yo fè’y ». À la volonté de Dieu. L’absinthe Vierge Marie.
La miss récupère son reçu d’opération et se dit qu’elle reviendra un autre jour pour faire un autre retrait de… 200 €.
Seul hic…quelques jours plus tard, elle constate que la compte de sa maman affiche un retrait de 800 €.
Ses 300 € + 500 autres €.
Problème. Le 27 avril 2019 c’est un samedi. Et Michelle n’est pas assez grosse tjap pour que la banque traite son cas de compte saigné pendant le jour du seigneur. Bon sang.
Quelques jours plus tard, elle pousse la porte de la banque en compagnie de sa cousine. Dans une embrouille pareille, il vaut mieux ne pas être seul-e. Elle explique l’incident…la personne qui la reçoit est d’un hautain exquis. Doute de sa bonne foi…heureusement elle a ses reçus. Ensuite s’engage une partie de ping pong administratif entre différents employés-es de cette Caisse d’Épargne. Elle demande des explications …malgré son calme légendaire, on dit qu’elle est agressive.
C’est la confusion totale. Personne ne comprend. Pire personne ne veut comprendre.
« Pourquoi n’êtes-vous pas venue tout de suite ? » Michelle lance un scoop : « Je vous rappelle que cette banque n’est pas ouverte le week-end ». Les employés-es qui surveillent l’horloge dès le vendredi 11h…découvrent cette réalité . Autre réalité c’est que trois mois plus tard, nous sommes donc en juillet 2019 et l’argent de la maman de Michelle est dans la nature.
Elle interroge alors une amie à elle qui travaille dans une autre banque de l’île. Cette dernière est formelle comme une morne en forme de mamelle. Il y a sans l’ombre d’un doute une escroquerie qui concerne généralement le compte de personnes âgées. On dit même que les banques aiment quand les gens meurent sans héritiers.
En attendant, Michelle envisage d’envoyer un courrier à la maison mère de la Caisse dÉpargne en Fwans…ou encore en Mé-two-pol. Pas question d’épargner ces gens…
Elle sait qu’il y a un truc bizarre surtout que les employés-es qui ont traité cette affaire ne veulent pas donner leur nom…ou sont dérangés-es par ses demandes. Ça sent le bokit.
Une seule chose est sûre, on va suivre cette affaire. Car il n’est pas question que l’écureuil prennent les martiniquais pour des glands.