La CERC de Martinique a enfin décidé de lever le rideau de fumée sur ses “travaux” lancés en 2019 dans le cadre d’un projet hors normes… aussi brumeux que ses montages financiers.
Le sujet ? L’adaptation des normes de construction. Une question essentielle, qui aurait mérité rigueur et transparence.
Mais, en Martinique, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué… et surtout lucratif avec une association-écran ?
Avec un bon carnet d’adresses, un budget bien dodu (1,5 million d’€) et une nonchalance dans le contrôle des travaux, le projet s’est mué en une machine à cash d’une rentabilité exceptionnelle.

Petit flashback : un spectacle qui défie la gravité financière
Tout commence comme une fable improbable, un spectacle défiant la gravité financière qui a affolé comme un feu follet 2 pseudos pontes du BTP salement baptisés : Laissez-moi vous raconter une histoire aussi déroutante qu’hors normes… – Bondamanjak
A la clef, Anicet et Antoine s’étaient promis d’œuvrer pour le bien commun et des livrables étaient attendus pour décembre 2023… mais vaut mieux tard que jamais, face à la pression et pour prouver que ces révélations n’étaient que pure folie, ces livrables auraient dû finalement être dévoilés (du moins, en théorie) ce vendredi 21 mars 2025. Un léger retard de… 15 mois, une broutille quand on peut en profiter pour quémander quelques rallonges financières supplémentaires.
Et quel public de prestige pour cette représentation finale ! Après quatre années de « travail » simulé (2021-2025) et 10 briques mensuelles (traduction pour les non-initiés : 10 000 € par mois, à ne surtout pas confondre avec du bénévolat), Anicet a réuni une vingtaine d’amis triés sur le volet pour applaudir son œuvre magistrale.
Pourtant, selon ses propres dires, pas moins de 100 réunions et 200 contributeurs auraient participé à l’élaboration de cette prouesse. Nous voulons bien les noms de ces jobbeurs acharnés. Où étaient-ils ce vendredi 21 mars 2025 ?
Et les fameux livrables tant attendus ? Où sont-ils ? Mystère et boule de subventions.
Une chose est sûre, ce 21 mars, a été une rencontre entre la masturbation intellectuelle et l’auto-satisfaction
La grande illusion était parfaite. Une salle comblée (à défaut d’être comble), des discours ronflants et des regards complices. Un vrai show d’illusionnistes où l’on s’applaudit et se congratule en se tapant sur les rotules sans jamais poser de vraies questions.
Et Antoine, ce prestidigitateur de l’ombre ? Porté disparu… Se reposait-il la nouille suite à sa dernière croisière ? Heureusement, que Po-Paul était au cirque pour amuser la galerie en digne représentant des nains porte croix.
RCI n’était pas là, mais s’il avait couvert l’événement, nul doute que ces babillages auraient été présentés comme une épopée héroïque digne des 12 Travaux d’Hercule. Sauf qu’en réalité, la frontière entre mythologie et mythomanie est assez mince.
Pendant ce temps, Anicet, ce génie du RIB dégainé plus vite que son ombre, prouve une fois de plus qu’il a l’art et la manière de retomber dans ses travers… de porc.
Le spectacle continue, Mesdames et Messieurs. la prochaine représentation est pour bientôt, tandis que pour les financeurs, les prochaines demandes de subvention ne devraient pas tarder à arriver, car Anicet ne manque pas de projets innovants.
À suivre…