Mission accomplie.
En dépit de nos tentatives répétées de mettre en place un service minimum, le Président de l’Espace Sud a cru bon de nous retirer ce marché pour le mettre en « régie » c’est-à-dire, le confier à un autre transporteur. Par ailleurs, contrairement à ce que déclare le Président de l’Espace Sud, il n’y a jamais eu interruption totale du service public de transport sur plus de 8 jours consécutifs. Nous tenons à votre disposition les constats d’huissier qui attestent de la mise en place du service minimum à de maintes occasions y compris le 4 Mai date de l’ultimatum qui nous avait été fixé par le Président de l’Espace Sud.
Nous sommes extrêmement satisfaits de lire sous la plume du Président de l’Espace Sud la phrase suivante extraite d’un communiqué publié le 7 Mai , nous citons : « Il appartient donc à la Communauté de l’Espace Sud d’assurer la continuité du service public et de prendre les mesures requises pour remédier à cette situation ». Ainsi quand nous demandions au Président de l’Espace Sud d’intervenir pour faire en sorte que les bus de notre entreprise puissent circuler librement, au moins pour un service minimum, il n’a jamais souhaité réagir.
Nous sommes conviés à une réunion de « passage de relais » dans les locaux de l’Espace Sud, le Mercredi 11 Mai 2011 à 18h.
Cette rencontre avec les dirigeants de l’Espace Sud va sans doute être déterminante pour que la vérité sur ce conflit éclate.
A cette occasion, nous serons très attentifs à l’attitude des salariés grévistes. Ils ont détruit une première entreprise, nous saurons si, dans la logique destructrice qui semble animer une partie des dirigeants syndicaux et une partie des salariés martiniquais, ils vont détruire une deuxième entreprise.
S’il s’avère que l’attitude générale et les demandes des salariés grévistes s’assouplissent de manière sensible, ce sera bien le signe qu’il a bien existé, chez certains décideurs politiques, la volonté manifeste de « casser », par tous les moyens y compris les plus inavouables, le contrat de délégation de service public que la CMT avait obtenu de manière parfaitement légale.
Nous renouvelons, avec encore plus de détermination, notre appel aux Maires de la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud pour qu’ils interviennent publiquement dans ce conflit qui prend une tournure réellement détestable.
Nous rappelons que sommes toujours ouverts au dialogue et à la discussion mais nous rappelons que nous restons attachés à quatre principes majeurs:
* le respect de l’intégrité physique de nos salariés,
* le respect de la libre circulation de nos salariés sur leur lieu de travail,
* la préservation de l’équilibre économique de notre entreprise,
* la garantie d’un service de transport de qualité pour la population du Sud de la Martinique.
Pour le Conseil d’Administration de la CMT
Sandra CASANOVA