Depuis quelques années, dans la Martinique du 21ème siècle, la
fin d’année cristallise les comportements compulsifs. Frénésie d’illuminations en
tout genre des maisons. Plus le quartier est populeux, plus il y a des lumières.
Avidité d’achats, profusion de cadeaux, surconsommation de produits exotiques :
dindes, foie gras, marrons, huitres, oie, champagnes, ….,
Pourtant, devenue de plus en plus rococo, quelque fois ridicule ou
carrément laide mais subsistant dans ce nouveau siècle perturbé, la crèche est
là. Elle demeure. Partout présente. Emblème de la fête de Noël.
Jésus, Marie, Joseph, un âne,
un bœuf, quelques moutons, un ou deux bergers, l’étoile du berger au dessus et dans
quelques jours, mais ce sera prétexte encore à libation et goinfrerie, les rois
mages.
Demain soir, tous les
croyants se recueilleront en souvenir de la nativité de Jésus, telle qu’elle
est racontée dans deux évangiles : Mathieu (2,1-12) et Luc (1,1-20).
Luc
2, 11-12 « Aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la
ville de David. Et ceci vous
servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché
dans une crèche ».
