Toute la semaine avait été ponctuée de déclarations et d’interviews disant la mâle assurance des joueurs, des dirigeants et de l’entraineur de l’équipe de France de football.
L’Autriche ne pouvait pas être un obstacle à la marche en avant d’une équipe rénovée avec un entraineur recadré et entouré. La thérapie devait marcher après le grand guignol psychodramatique des semaines qui avaient précédé le maintien de Raymond Domenech à la barre du 11 bleu.
Patatras. 3 à 1. La France est au fond du trou.
Les déclarations implacables de Malouda dans l’Equipe sur le management de Domenech, qui l’a d’ailleurs écarté, aurait dû mettre la puce à l’oreille des observateurs. En fait, dans cette équipe où les grands anciens se sont tirés, il n’y a plus de patron sinon le coach qui y règne en seigneur et maitre.
Alors, on rappelle Zizou, Tutu et Keke ?