Le néo-PPM, avec l’argent public, est en train de mener une campagne de manipulation de l’opinion autour du slogan « la Martinique avance ». La réalité se veut tout autre : La Martinique s’enfonce. C’est ce que démontre clairement cette excellente analyse de Michel BRANCHI, économiste connu pour sa rigueur et sa perspicacité. Chacun devrait lire attentivement cette contribution et la diffuser le plus largement afin que le plus grand nombre possible de Martiniquais mesure la gravité de la situation générale dans notre pays et prenne conscience de l’urgence de changer de cap. (Lepalima.org)
Bilan économique 2012 de la Martinique et premiers résultats 2013
Un pays qui s’enfonce dans le délitement social et l’aphasie
par Michel Branchi
Quelle est la situation économique et sociale en ce début d’année 2013 en Martinique ?
Pour faire le point brièvement nous allons nous appuyer sur une synthèse des dernières données de l’IEDOM et de l’INSEE.
En effet, l’Institut d’émission des DOM (IEDOM) et l’Institut de la Statistique et des Etudes économiques (INSEE) ont tenu le jeudi 20 juin 2013 une conférence de presse commune pour présenter le bilan économique de l’année 2012 et les premiers résultats du premier trimestre 2013.
Les publications des deux organismes ont été présentées. Respectivement le rapport annuel 2012 et les « tendances conjoncturelles » du 1er trimestre 2013 de l’IEDOM Martinique et l’Année économique et sociale 2012 de l’INSEE Martinique (revue Antiane-Eco n° 76 de juin 2013).
I) Année 2012 : Activité au ralenti et attentisme
1- Activité. En ce qui concerne l’année 2012, l’Iedom considère que « l’année 2012 est caractérisée par une activité économique au ralenti en Martinique ». Il en est de même pour l’INSEE.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) dont on ne connaît encore le résultat pour 2012 pourrait connaître « une progression très modeste », est-il indiqué. Et il resterait en-dessous du niveau d’avant 2009… L’évolution du PIB a été de moins 6,5 % en 2009, + 4,6 % en 2010 (rebond du aux hausses de salaires) et + 1 % en 2011, restant inférieur de 1,3 % à 2008 en euros constants. Pour rappel, le PIB mesure la valeur totale de la production de richesse dans un pays sur un temps donné. Il reflète l’activité économique et son évolution permet de mesurer la croissance ou la récession. La récession concrètement, c’est de l’emploi en moins, des fermetures d’entreprises en plus. C’est moins de travail.
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