Par Charles SAINT-AIME
A propos d’épandage aérien au dessus des bananeraies atteintes de cercosporiose noire en Martinique, la dérogation à l’interdiction du Grenelle 2 : loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010, serait dangereuse et de nature à mettre en péril la vie d’autrui.
En effet, on se propose de pulvériser des antifongiques triazolés qui peuvent créer la mort subite chez l’homme qui en absorberait par voie buccale, en même temps qu’il serait traité par certains antibiotiques de la famille des macrolides ou par du cisapride, comme c’est indiqué dans le VIDAL (dictionnaire des spécialités pharmaceutiques) que nombre de médecins consultent.
Ces accidents mortels peuvent survenir par torsades de pointe ou par fibrillation ventriculaire : ce qui est bien expliqué dans la revue « clinical practices » du 15 décembre 2006.
Dans ces conditions mettons en pratique le principe de précaution inséré dans la Constitution française depuis mars 2005, et évitons à notre peuple un autre drame sanitaire encore plus aigu que celui de la chlordécone.
