par Patricia Triplet
En #Guyane :
0 sénatrice sur 2 sénateurs (00.00%)
1 députée sur 2 députés (50.00%)
2 conseillères générales sur 19 (10.52%)
15 conseillères régionales sur 31 (48.39%)
2 maires sur 22 (9.09%)
La parité n’est que l’application de la mixité propre à l’espèce humaine.
Les femmes étant légèrement plus nombreuses que les hommes dans la population mondiale et guyanaise, leur participation à la vie politique devrait être au moins égale à celle des hommes, ce n’est pourtant pas le cas. Ni en Guyane, ni dans la majorité des pays du monde. La démocratie c’est l’expression, la participation de tous les habitants à la vie de la cité, avec une même égalité de droits.
Dans le cadre de la défense des droits des femmes, la notion de parité a été avancée pour défendre l’égalité organisée en nombre de sièges ou de postes occupés par les hommes et les femmes dans des institutions (publiques ou privées) qui faisaient apparaître une discrimination de fait. C’est ainsi que l’on parle de parité dans un parti politique, dans les assemblées élues, dans une profession.
Changer les lois a permis des avancées sur l’accès des femmes en politique et dans les postes de décision. Changer les lois n’a pas suffit, ce sont les valeurs que nous devons changer et c’est pourquoi il est important de déclarer la parité principe fondamental de la démocratie. La parité doit être la valeur permettant l’égalité de droits entre hommes et femmes en politique, mais aussi dans la vie professionnelle ou scolaire ou familiale. Ce sont les quotas et les mesures de rattrapage qui doivent être les outils pour assurer la parité dans une démocratie plus ouverte aux femmes.
La parité en tant que valeur et principe nécessite une véritable révolution culturelle et ne se fera qu’avec une forte volonté politique et une pression citoyenne large.
Quand donc donnerons-nous raison à Stendhal ? « L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain. »