Il augmente son score par rapport à 2003 de 4% environ mais ne peut maintenir sa première position car l'UNSA-police (22% en 2003) a bénéficié du ralliement, il y a quelques mois, du Syndicat national des policiers en tenue (SNPT) qui avait obtenu plus de 25% en 2003. Mathématiquement, grâce à ce ralliement, l'UNSA-police était quasiment certain de devenir le premier syndicat en 2006. Il a obtenu 41,O7% des suffrages. Le Syndicat général de la police (SGP-FO, 12,48% en 2003) obtient pour sa part, toujours selon la DGPN, 15,34%. L'extrême-droite n'a pas percé: la FPIP obtient 4,73% (5,48% en 2003) et Action-police-CFTC 1,40%, alors qu'il escomptait 7%. Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance, a déclaré jeudi soir "être satisfait de (sa) progression" tout comme Joaquin Masanet de l'UNSA-police. Ils ont tous deux rejeté un "enjeu politique" à ce scrutin. "Si quelqu'un a politisé le débat, c'est l'Intérieur", a précisé M. Masanet accusant la place Beauvau d'avoir "favorisé" son concurrent. L'Unsa-police est considéré comme proche de Ségolène Royal la candidate des socialistes.