Le président du Conseil régional, Victorin LUREL a réuni ce mercredi 12 novembre 2008, à l’hôtel de Région, à Basse-Terre, le maire de Gourbeyre, Luc ADEMAR, les professionnels de la viande du Sud Basse-Terre, les riverains, les architectes et les bureaux d’études, pour une présentation du projet de l’abattoir de Galéan.
Pendant deux heures trente, l’exécutif régional et ses services ont exposé les réponses techniques et architecturales apportées aux préoccupations des riverains : nuisances sonores, olfactives, traitement des eaux usées,…
Ainsi, la Région a confirmé qu’il s’agit d’une structure dont la capacité d’abattage sera limitée à 1000 tonnes par an, soit l’équivalent d’une quinzaine de bovins par jour.
En outre, les déchets générés par l’activité seront entreposés dans un espace réfrigéré pour éviter la propagation des odeurs, avant d’être évacués. Les rejets de la station d’épuration seront conformes à la réglementation. Il n’est pas prévu de parcage des animaux à l’extérieur de l’abattoir. Les niveaux de bruit liés à l’activité seront conformes à la réglementation relative aux installations classées. Dernière préoccupation forte des riverains, l’implantation du bâtiment. La collectivité régionale leur a expliqué qu’il serait situé à au moins 100 mètres des habitations existantes.
Dans le cadre, de ce projet, le président Victorin LUREL a assuré aux riverains, que la collectivité régionale prendrait en compte aussi d’autres problèmes non liés à la construction de l’abattoir : évacuation des eaux pluviales au niveau de l’IME les Gommiers, aménagement du carrefour de Galéan (sécurité des automobilistes).
A l’issue de cette réunion d’information, la Région Guadeloupe reste prête à poursuivre les échanges informatifs avec la population, Victorin LUREL se rendra sur le site à la rencontre une fois de plus des riverains. De leur côté, les personnes présentes se sont dites rassurées par les précisions apportées et que le projet respecte la réglementation européenne et nationale relative à l’installation et l’exploitation des abattoirs. Elles demeurent néanmoins vigilantes au déroulement futur de ce dossier.