Ce dimanche Lucien Adenet, l’administrateur de l’APER et son comité, avait convié les membres et les sympathisants de l’association à un déjeuner champêtre à la Ferme Monluc sur les hauteurs du Diamant.
Si on en parle ce n’est pas seulement parce que le menu offrait un méchoui de cochon noir, élevé en semi-liberté. Oui, oui, on parle bien du cochon de l’enfance de beaucoup de martiniquais. Ce n’est pas non plus parce que le cadre était magnifique offrant une vue sur le Gros Ilet, le fond de la Baie de Fort-de-France et plus loin Ducos. On en parle parce que depuis 25 ans, cette association créée à l’origine par Alfred Marie-Jeanne pour organiser la Foire Agricole de Rivière-Pilote, qui deviendra un modèle en Martinique, a choisi d’aller voir comment les choses de l’agriculture se passaient aux alentours. Depuis, elle a organisé 20 voyages d’études et d’échanges dans toute la Caraïbe et un peu au-delà pour des agriculteurs, des éleveurs, et des sympathisants.
Ces voyages ont été l’occasion pour eux dans chaque pays de visiter des exploitations, des marchés, des fermes, des unités de transformation et de rencontrer des producteurs, des éleveurs, des agriculteurs, des marins-pêcheurs, et toujours d’être accueillis par le ministère de l’Agriculture de l’Etat visité, et ainsi de comparer leur savoir-faire à celui des voisins quelquefois très proches comme Sainte Lucie en 2015
Le récent voyage dans l’Etat du Para au Brésil (2023), dont la relation du voyage a été largement médiatisée, en est le dernier exemple.
L’an prochain se sera Trinidad ou Porto-Rico.