Claude Cardon, un citoyen français vivant en Martinique a du mal à avaler quotidiennement la trop spécifique pilule insulaire. Aussi, comme il sait que c’est Nicolas Sarkozy qui tire les ficelles dans ce département où on confond pistache et cacahuète, il écrit régulièrement au président de la République française. Voilà sa dernière missive :
Monsieur le Président j’ai l honneur de solliciter auprès de votre haute bienveillance une attention particulière. Par courriel en date du 4 mai 2011 je vous avais interpellé concernant la discrimination et la dégradation de santé subie par mon épouse de la part de Monsieur Johnny HAJJAR, 10ème vice-président du Conseil Général de la Martinique, j’avais demandé votre intervention auprès de la cour européenne de justice.
Aujourd’hui, je réitère ma demande que cette affaire soit saisie par la cour européenne de justice car Monsieur HAJJAR m’a fait convoquer à l’hôtel de police en déposant plainte contre moi. Monsieur le Président, je constate, qu’après avoir détérioré la santé de mon épouse, Monsieur HAJJAR cherche à détériorer ma santé, alors que lorsque son parti a pris le pouvoir à la Région un homme s’est suicidé. Aujourd’hui, cet homme cherche à faire de mon épouse et de moi-même des victimes dans ce pays.
La pression est telle que je me suis adressé auprès de la collectivité du conseil général pour avoir un entretien avec Madame la Présidente concernant ce qui s’est passé entre mon épouse et Monsieur HAJJAR, jusqu’à maintenant il y a un laxisme et un mépris à mon égard et à l’égard de ma famille. Nous n’obtenons pas de réponse. Monsieur le Président, à chaque fois que je vous interpelle, vous avez toujours eu l’amabilité de me répondre, vous me démontrez par cela que vous portez un intérêt et que vous avez le souci des problèmes que traversent les citoyens. Ce n’est pas le cas ni du conseil général ni de la région martinique. Monsieur le Président, je pense que ma famille et moi avons déjà été assez victimes de cette machinerie et qu’il faudrait mettre un holà sur ces agissements des collectivités en Martinique, puisqu’ils ne sont pas prêts à s’occuper du bas peuple.
Dans l’attente d’une réponse favorable de votre part, Veuillez agréer, l’expression de mon profond respect.
Que Dieu vous bénisse, longue vie à vous et à votre famille
Claude CARDON