« … la vertu politique est un renoncement à soi-même, qui est toujours une chose très pénible » Montesquieu, De l’esprit des lois, Livre IV, chapitre V
Depuis deux jours, suite aux révélations faites par #Bondamanjak sur la torride activité parlementaire du député Jean-Philippe #Nilor, la #Martinique s’interroge via, notamment moult élucubrations, sur les prérogatives de l’élu. Dans le sud de l’île, on prie, on va à la messe car on sent que Satan l’habite. Ailleurs, on se dit, la main sur le coeur, que…finalement…c’est un romantique qui ne va qu’au cul.
Est-ce de la vie privée ou de la vie publique ?
Voilà une question clé qu’il faudrait poser au déontologue de l’Assemblée Nationale française Ferdinand Mélin-Soucramanien.
http://www2.assemblee-nationale.fr/static/deontologue/deontologue_rapport_2015.pdf
« …La chambre à coucher des politiques ne devrait pas être un sujet » voilà ce qu’écrit un citoyen en commentaire sur notre page Facebook.
Seul hic, nous avons consulté un architecte free lance, après un long débat…il semblerait qu’un ascenseur de l’Assemblée Nationale n’est pas une chambre à coucher. Même si on peut y dormir bien malgré soi en cas de panne durable.
Aussi, nous nous sommes jamais intéressé à la vie privée du député Nilor. On ne voit que ce qui est visible.
Aussi…
Qu’il fasse dans la fesse…ça ne nous regarde pas.
Qu’il fasse dans le corps diplomatique caribéen…ça ne nous regarde pas.
Qu’il se fasse toucher la paire non loin de son repaire sur le morne des pères…ça ne nous regarde pas.
Qu’il fasse en permanence le démon de minuit à la rue Paul l’ange vain. ça ne nous regarde pas.
Que Satan l’habite au paradis de l’anse figuier…ça ne nous regarde pas.
Ca ne nous regarde pas. C’est sa vie privée.
En revanche son statut de député élu de la République française lui demande d’être EXEMPLAIRE pas de PLAIRE.
« … la vertu politique est un renoncement à soi-même, qui est toujours une chose très pénible »
Pas question de copuler dans un ascenseur. Encore moins sur un canapé transformable. Encore moins dans l’hôtel de l’Assemblée nationale à la rue Saint Dominique.
Là on tombe dans la vie publique, surveillée par moult caméras.
Partout.
Quand un élu reste tard dans son bureau, les huissiers le savent et le notent.
Quand un élu entre accompagné d’un être humain du sexe dit faible et ressort 10 heures plus tard, les huissiers le savent.
Tout ce sait, tout est noté. Tout est filmé.
Nous sommes dans une institution de la République française qui mérite le respect car il y va de l’image de la France notre mère patrie.
« … la transparence permet aux citoyens de s’assurer par [eux- mêmes] de la mise en œuvre des garanties de probité et d’intégrité de leurs élus »
Ainsi, convaincu que cette question serait au cœur de la législature à venir, le Président de l’Assemblée nationale, M.Claude #Bartolone annonçait, dans son allocution d’ouverture du 26 juin 2012 qu’il souhaitait précisément placer ses années de présidence sous le signe de la transparence :
« Je souhaite que l’Assemblée nationale soit pleinement respectée. Pour cela, efforçons-nous de la rendre absolument respectable. Notre assemblée doit vivre avec son temps. Plus que jamais, ayons à cœur d’en faire une maison de verre. Transparente, exemplaire, irréprochable, parce que la force de la loi est subordonnée à l’exemplarité du législateur »
Il faut donc respecter La France, la Martinique, il faut respecter les électeurs, leurs bulletins de vote, respecter la République. Respecter les valeurs morales et sociétales et donner le bon exemple à la jeunesse, à nos enfants. Et ne pas être un glaire sexe qui panse des blessures sûres.
Au fait, j’attends la plainte en diffamation. En attendant, ma lettre ouverte à Claude Bartolone et à André #Chassaigne est déjà rédigée.
gilles dégras
A suivre.