Bondamanjak

Le courbaril planté par Aimé Césaire à l’habitation Clément en Martinique est…MORT

En Martinique, le mensonge est une quasi idéologie. On ment depuis la nuit des temps dans l’île chère à Émia Eriasec. Depuis des siècles, l’esclave ment au maître et vice-versa. Et aujourd’hui, ce mode de fonctionnement empreint de haine est inscrit dans leur ADN. La réalité est minée par la facticité et la schizophrénie. C’est peut-être ça notre spécificité majeure.

Le 17 décembre 2001, Aimé Césaire plantait, à l’habitation Clément, à l’invitation de Bernard Hayot, un courbaril. Tout un symbole qui devait voir ses racines croîtrent dans une terre enfin dédiée au « Vivre Ensemble » sans faire sans blanc ou semblant.

Seul hic, tel une mauvaise ente qui hante, la nature a rejeté le fruit de kolédé bancal. Le coubaril tant aimé est mort. Évidemment ce fut un drame. Une vérité dure à dire. Que dire ? Queue dure ? Non. On ne dira rien. On remplacera l’arbre défaillant et on fera comme si rien n’avait entravé cette supercherie chérie.

Seul hic, à Bondamanjak, lors d’un séjour à Dour, nous avons eu vent de cette fumisterie digne d’Alexandre le gland. « Gilles, le courbaril a été remplacé car il est mort ». Hum hum.

Il a donc fallu faire une enquête fastidieuse dont la Martinique a le secret. Tout le monde sait mais personne ne parle. Nous sommes donc retournés à l’habitation Clément avec des données scientifiques puisées auprès d’experts en dendrologie. Eh oui…la structure de l’arbre qu’on peut actuellement voir…n’a rien à voir avec celle de celui planté par le poète.

Et pour les incrédules nous préparons une démonstration qui va définitivement détruire ce énième mensonge créole. Nous sommes tranquilles. Les Hayot ne vont pas risquer un procès en diffamation. En bon dard et en tout cas car ils savent que je sais que la mèche du courbaril de poudre est allumée.

À suivre

gilles dégras