Le #CRAN cite Eric #Zemmour à comparaître pour apologie de crime contre l’humanité et incitation à la haine raciale après ses propos sur les musulmans de #France.
Point n’est besoin de commenter longuement les propos racistes et islamophobes d’Eric Zemmour. Il suffit de les citer. «Mais alors que suggérez-vous de faire ? Déporter cinq millions de #musulmans français ?» lui avait demandé un journaliste. Sa réponse est claire : «Je sais, c’est irréaliste, mais l’histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu’un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d’Algérie pour revenir en France ? Ou bien qu’après la guerre, cinq ou six millions d’Allemands auraient abandonné l’Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ?»
Au mois de mai dernier, Eric Zemmour avait fait l’éloge de la purification ethnique. Le CRAN avait lancé une procédure judiciaire (qui est en cours), et saisi le CSA, lequel avait mis « fermement en garde RTL ». Cette fois-ci, Zemmour envisage la déportation des musulmans de France, après avoir tenté de réhabiliter Vichy dans son Suicide français. Bien entendu, le CRAN a décidé de traîner en justice ce délinquant multirécidiviste, en le citant à comparaître devant le Tribunal de Grande Instance pour incitation à la haine raciale et apologie de crime contre l’humanité.
« Cependant, la vraie question, a déclaré, Louis-Georges Tin, n’est pas de savoir pourquoi Eric Zemmour est si raciste (seul son psychanalyste le sait), mais pourquoi les médias accordent tant de place à un homme si infect et si malfaisant. » En effet, ce sont les journalistes qui, en lui accordant ce porte-voix permanent, démultiplient l’impact de ses propos.
C’est pourquoi, à nouveau, le CRAN demande instamment aux rédactions de ne plus inviter et (a fortiori) de ne plus employer cet énergumène. Déjà, le service public avait montré le chemin lorsque France 2 et France Ô avaient mis un terme à son contrat en 2011, en raison de ses propos honteux sur le soi-disant « droit de discriminer ». Le CRAN se réjouit d’ailleurs d’avoir contribué à cette éviction.
Mais Zemmour continue à sévir dans le privé, à I télé, à RTL ou au Figaro, notamment. Le CRAN entend donc rencontrer la direction de ces médias pour demander qu’il soit mis à l’écart. « Nos batailles paient, a indiqué Louis-Georges Tin, et par le passé, des personnalités comme Pascal Sevran ou Robert Mesnard ont dû quitter leur poste. Eric Zemmour a déjà été viré du service public. Les médias privés ne devraient pas être moins républicains. C’est une question de salubrité publique », a conclu le président du CRAN.