La convention, qui permet le maintien de l’emploi, prévoit de nouveaux horaires, une nouvelle programmation, une nouvelle politique tarifaire et le développement de nouvelles animations pour faire revenir la population vers le cinéma.
Ainsi, le d’Arbaud participera au dispositif « Passeurs d’images » en période scolaire en mettant à disposition une salle tous les mercredis matins pour les projections destinées aux écoles, collèges, lycées dans le cades d’opération « lycéens au cinéma », « vacances au ciné », « cinéville »… Ces opérations seront menées avec Ciné Woulé (opérateur et coordinateur du dispositif conventionné par la Région, le CNC, et l’Etat – DRAC).
Un club cinéma Région Guadeloupe – d’Arbaud verra le jour avec, tous les jeudis à 19h30, hors vacances scolaires et jours fériés, un film « pour cinéphiles avertis » du portefeuille FILMDIS, une vidéo d’un concert ou d’un spectacle vivant , un film de production locale, une « conférence-ciné » programmée par le service cinéma/audiovisuel de la Région ou un film aidé par le fonds de développement de la Région Guadeloupe.
Un dispositif pilote est également prévu, sur trois ans, pour inciter à la fréquentation. Il consistera en la distribution de 15.000 places gratuites par an à des publics défavorisés (personnes âgées, personnes à faibles moyens) ou à des publics jeunes ou lycéens à qui il convient de faire redécouvrir le plaisir d’une séance de cinéma. Une prochaine délibération de la commission permanente définira les critères de distribution.
En intervenant pour rouvrir le d’Arbaud, la Région agit en cohérence avec la politique menée depuis 2004 en faveur du développement de la production audiovisuelle et cinématographique.
En décembre 2005, une convention pour le développement du secteur cinématographique et audiovisuel en Guadeloupe a ainsi été signée avec l’Etat et le Centre national de la cinématographie (CNC). Prolongée en 2008, pour une durée de trois ans, cette convention prévoit non seulement des aides financières à l’écriture, au développement et à la production d’œuvres audiovisuelles ou cinématographiques, mais aussi la sensibilisation des lycéens à un cinéma de qualité privilégiant la diversité culturelle et artistique et l’accompagnement des structures de diffusion, telles que les salles de cinéma.
L’investissement pour la Région représentera au total sur trois ans 210.000 euros, dont 6.500 euros d’aide à l’investissement pour l’acquisition d’un vidéo-projecteur et la rénovation de la façade du bâtiment.
* Fort-de-France est également une capitale caribéenne sans cinémas.
