Durant la période précédant la campagne présidentielle, le « Pénélope Gate » a mis en évidence l’agilité avec laquelle certains députés enfreignent la loi et détournent l’usage des enveloppes d’argent public qui leurs sont allouées.
Dans le même temps, la panique, gagnant les parlementaires mis sous haute surveillance, un petit jeu de « qui lave plus blanc que blanc? » a contribué à délier leur langue et à dévoiler les petites magouilles de leurs collègues élus.
A l’Assemblée Nationale, dans le milieu parlementaire ultramarin, il se disait qu’un député originaire de Martinique est impliqué dans une affaire de détournement de fonds publics et d’emploi fictif, et que la justice se penche sur ce nouveau scandale qui vient écorner l’image de l’institution.
Tout le défi pour nous était d’obtenir le nom du député associé à cette affaire, à partir d’une seule information lapidaire : « Un député de #Martinique serait au coeur d’une affaire de détournement de fonds public et d’emploi fictif ».
Le hic c’est qu’il y a quatre députés en Martinique.
Aussi, nous étions obligés de poursuivre nos investigations au niveau de l’Assemblée Nationale à Paris mais également dans les quatre circonscriptions pour tenter d’y voir clair dans un monde où tout le monde se tient par les gonades et autres appendices.
Aujourd’hui, après avoir recueilli et vérifié un grand nombre d’informations, et procédé par élimination, nous pouvons affirmer sans ambages que c’est l’actuel député du sud Jean-Philippe Nilor qui est impliqué dans cette affaire bi-valve.
Les autorités compétentes et autres institutions concernées sont alertées des faits, la balle est dans leur camp, alors comme dirait Serge Letchimy… « Il faut laisser la justice faire son travail ». A suivre.