Par Régine GALLOTTE
Le droit à la parole :
Me revoici à m’exprimer de la seule et unique manière dont je dispose, pour dire la vérité sur le conflit ouvert qui m’oppose au CMT.
Dans les conclusions de l’avocat du CMT contre moi, force est de constater que les faits qui me sont reprochés sont assortis de beaucoup de jugement de valeur contre ma personne : je suis accusée de mauvaise foi et d’agressivité à plusieurs reprises, d’irrespect, d’attitude contestataire. J’ai des propos très agressifs et virulents. J’adopte une attitude arrogante, agressive et déplacée (en évoquant mes articles sur Bondamanjak).
Je cherche à me victimiser par tous les moyens en ayant des arguments tous plus saugrenus les uns que les autres.
Sans vergogne, je feints de ne pas comprendre les raisons de la réduction de mon salaire en 2012. J’utilise des arguments fantaisistes, je détourne manifestement les faits de leur réalité, je n’hésite pas à mentir… Bref, je suis agressive, manipulatrice, irrespectueuse, arrogante, fantaisiste, sans vergogne, de mauvaise foi et menteuse. C’est normal qu’une employée notée 19,5 par la hiérarchie du CMT en 2010, (notation signée aussi par M. Letchimy), avec comme appréciation « Esprit méthodique. Acteur volontaire et efficace» subisse un tel dénigrement écrit contre elle?
Pourquoi ce changement brutal de veste vis-à-vis d’une salariée à l’arrivée de Mme Cadrot ? Quand le CMT a-t-il fait preuve d’un minimum d’objectivité dans cette affaire en ne se tenant qu’aux faits qu’ils me reprochent?
Parler en s’affirmant, c’est faire preuve d’agressivité ou d’assertivité ? Visiblement, Mme Cadrot et le CMT ont une difficulté majeure à distinguer « l’affirmation de soi » de « l’agressivité ».
Je m’attendais évidement à une bonne dose de mauvaise foi et à l’utilisation du triangle dramatique de Karpman (victime, persécuteur et sauveur) comme armes du CMT contre moi : Madame Cadrot est, dans les conclusions de l’avocat du CMT, la victime de « l’aggressive » et méchante Régine Gallotte (la persécutrice désignée sans aucune preuve valable par le CMT), dans le but bien sûr, à grand renfort de propos subjectifs choquants, de pousser le tribunal à jouer le rôle du sauveur en faveur de la vraie persécutrice, autoproclamée victime, et visiblement très protégée par le CMT : Mme CADROT.
Je n’ai pas non plus été étonnée, de voir apparaître subitement des documents après réception des conclusions de mon avocate par le CMT :
– Un courrier diffamatoire de M. Serratan contre moi en date du 04 août 2011… Monsieur qui lorsque je l’ai rencontré au bureau de Paris m’a dit qu’il était un proche de M. Letchimy, et qui m’a vivement recommandé d’écrire à ce dernier pour l’informer des difficultés du bureau. Courrier totalement infirmé par plusieurs sms que je lui ai écrit par la suite et dont j’ai gardé précieusement la preuve.
– 4 attestations de collègues du bureau de Paris vantant les qualités de la directrice, Mme CADROT…L’ensemble des salariés du bureau n’ont bien sûr pas été sollicité à cet effet…Pourquoi donc ces 4 salariés en particulier ???
– Un courrier de la Région Martinique du 08 octobre 2012, que je n’ai jamais reçu, me demandant si je suis disposée à revenir en #Martinique…Pour justifier subitement que je suis payée par le CMT depuis 15 mois sans affectation à un poste. Quel était l’intérêt de me demander si je veux travailler en Martinique lorsque j’y étais obligée à la fin de la prolongation d’un an de ma mise à disposition au bureau de Paris ? Il suffisait simplement au Conseil Régional, lorsque le médecin du travail m’a déclarée inapte à tous les postes de l’entreprise (donc du CMT), de me réintégrer dans ma collectivité d’origine en me proposant un poste, comme ils viennent miraculeusement de le faire. Pourquoi suis-je alors restée dans la nature sans emploi, tout en étant payée par le CMT, et sans lettre de relance de la Région d’octobre 2012 à juillet 2013?
Et j’en passe…
Tout cela étant dit…S’il y a une chose dont je ne doute pas du tout : c’est que la vérité triomphe TOUJOURS du mensonge…Et, à coup sûr, c’est la vérité qui sera la seule gagnante de ce conflit…tôt ou tard….
Régine GALLOTTE