Voici l'encart qu'il vient de refuser de publier à la demande de plusieurs associations dont l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix) :
"LES ESCADRONS DES GARDES FRONTIERE ISRAELIENS RECUS ET HONORES A PARIS
Alors que les Organisations des droits de l'homme israéliennes ont recensé et porté de très nombreuses plaintes contre MAGAV : La Garde frontière israélienne, un gala parrainé par le ministère de la défense israélien devrait se tenir en son honneur à Paris le 21 janvier.
Plaintes pour meurtres de civils désarmés et non recherchés, humiliations, coups et blessures, usage abusif de la violence et torture sur les barrages, sur les routes, dans les villages des territoires occupés et en Israël même : on ne compte plus les actions illégales de ces escadrons, ni les plaintes déposées contre eux.
MAGAV doit-il être accepté sur le territoire français en dépit de toutes les normes et conventions internationales, en dépit du droit humanitaire ? Pourrait-on faire impunément son apologie au centre de Paris ? Dans le domaine public comme dans le domaine privé, la loi s'applique à tous en France !
Il nous appartient de poser la question, il vous appartient de vérifier et d'exiger des pouvoirs publics la plus grande vigilance sur l'accueil en France d'éventuels responsables de crimes, et d'interdire l'apologie de ces crimes."
Il nous semble important de demander aux responsables des grandes associations des droits de l'Homme en France, la LDH, et le MRAP notamment, pourquoi ils n'élèvent aucune protestation contre la présence d'une armée d'occupation et l'apologie de crimes de guerre sur le territoire français.
Quant aux politiciens de tous "bords", qui vont se presser au dîner du CRIF le 23 janvier prochain, et qui viennent, comme Sarkozy, Royal et Bayrou, de demander l'entrée d'Israël dans la francophonie, il faudra bien qu'ils rendent un jour des comptes aux "Justes" d'aujourd'hui.
CAPJPO-EuroPalestine. Publié le 19-01-2007