Mathieu Méranville est journaliste à France 3. Un soir d'août 2005, vers 22h, en revenant sur son lieu de travail, il est arrêté par des policiers. C'est un banal contrôle pense t-il. Awa. Un policier plus zélé lui démontre qu'on peut vivre sans cerveau "Je peux t'arrêter quand je veux et si je veux je peux t'écraser la gueule par terre comme une merde". Délit de face…yes, le journaliste n'a pas la bonne couleur et dans le pays où on a rédigé l'article 1* de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen ces textes ne veulent plus rien dire ou presque. Mais Mathieu Méranville ne se contente pas d'être sorti indemne de cette sinistre mésaventure. Il porte plainte, écrit au procureur, à tous ceux qui réprésentent la loi dans ce pays…et trois mois plus tard, il reçoit, aujourd'hui, un courrier d'un capitaine de l'Inspection Générale des Services (IGS, police des polices) qui est chargé de faire la lumière sur cette affaire. A suivre. *Article premier – Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.