Par Michel Girdary.
Après son passage au ministère des outremer, du 16 Mai 2012 au 31 Mars 2014, l’ancien ministre des outremer, probablement en disgrâce, n’aura finalement pas marqué la Rue Oudinot de son efficacité.
Tout le monde se souviendra, en revanche de l’énormité de sa gaffe diplomatique lors des funérailles du président, dictateur vénézuélien Hugo Chavez à Caracas, il déclarait honteusement « Chavez, c’est de Gaulle plus Léon Blum » et que « le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme [lui], puisqu’on prétend que c’est un dictateur [alors qu’il] a, pendant ces quatorze ans, respecté les droits de l’homme ».
#Lurel n’est pas à son premier coup d’essai, en cette prodigieuse année 2015, le revoilà dans ses costumes d’apparats, fusil à l’épaule, chargé à blanc pour ne rien changer aux vieilles habitudes (vié mès).
Sa dernière trouvaille, qui n’en est pas une, à vrai dire « C’est l’égalité réelle « . Une belle Arlesienne qui ne concoura pas au Louis Lépine cette année, ni jamais d’ailleurs, faute de certificat d’authenticité !
En effet, depuis 2013, alors qu’il était ministre, au sein du gouvernement et non pas à la Région Guadeloupe (d’aucun n’en doute), il rabachait déjà sa belle théorie réthorique pour l’égalité réelle entre la métropole et les outre-mer.
Sipoté toujou an fowm (pardonnez mon créole).
Il aurait été bien avisé à l’époque ou il était au ministère de conduire ce chantier ! Vaste fumisterie, dirons-nous, encore une, ni plus, ni moins. Question d’habitude « Pawol an bouch’ pa chaj ». On aura plus été marqué par la proéminence de sa bouche (au propre comme au figuré) que par son utilité réelle (décret Lurel sur les carburants ou son fameux bouclier prix par exemples), à aucune des fonctions qu’il a occupé tout au long de sa, (carrière) ai-je failli lancé, pris dans mon élan !
Très concrètement, cette mesure s’appelle une péréquation et, au risque de vous surprendre, elle est inscrite dans la constitution depuis le 28 Mars 2003.
Qu’est-ce que la péréquation ?
La péréquation est un mécanisme de redistribution qui vise à réduire les écarts de richesse, et donc les inégalités.
La révision constitutionnelle du 28 mars 2003 l’érige en objectif de valeur constitutionnelle, puisque désormais « la loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l’égalité (article 72-2).
V.Lurel est un arriviste, doublé d’un opportuniste, il profite de la méconnaissance du public pour sortir ses tirades reconditionnées et mensongères. Le seul hic, ça se dégonfle instantanément, avant consommation, laissant un arrière goût de déjà vu, mais déjà avarié… La DLC, entendez, Date Limite de Consommation des produits estampillés Lurel sont de très courte durée… Veillez à prendre des précautions particulières » un examen minutieux est recommandé », gare aux risques de somnolence et de vomissements …
Sur ce coup, il s’est offert les services commandés d’un bien nommé Patrick Karam, un mercenaire qui braconne autant à gauche qu’à droite. Ce Patrick Karam (zébulon)est l’un des instruments « caméléons » déployés pour cette propagande.
Ce projet de loi, lui, est destiné à donner une exposition sur la scène nationale à V.LUREL pour satisfaire au besoin d’une campagne régionale mal engagée avec des démissions à la pelle, une affaire Semsamar-Sem Patrimoniale-Fischer, Memorial Acte dont il aura le plus grand mal à se dépêtrer.
C’est dommage que le CREFOM, qui, part pourtant d’une bonne intention soit déjà à la solde pour un morceau de pain sec.
Ce petit ménage à force de tourner, à vide le plus souvent, risque de donner le tourni à la population qui cherchera, ailleurs un point d’ancrage plus profond, qui ne lui donnera pas autant le mal de mer.
Voilà le managé désanchanté de V.Lurel (père pivoine). Zébulon, ce personnage monté sur ressort, n’est ni plus, ni moins que Patrick Karam et de sa formule magique « Tournicoti, Tournicoton » fait durer le spectacle jusqu’à l’éclatement de la bulle spéculative intellectuelle.
Péyi la an boulvès.