Il fallait donc que le Canard fasse « coin coin » pour qu’en #Martinique, les porcs fassent « groin groin ».
Eh oui #Colbert le père du Code Noir a fait noir sur blanc, un travail qui est gravé dans le marbre de ses nègres.
Entre-temps, le député du sud de la Martinique a veinement tenté de désamorcer ce qui a tout pour être un scandale qui risque fort d’ébranler les murs du Palais Bourbon en pleine tentative vaine de moralisation de la vie publique.
« Je n’ai jamais été au courant des pratiques annexes de cette ex-collaboratrice ». FAUX. Nilor MENT.
Mais laissons ce mensonge en stand by. Il y a pire.
Le 9 novembre 2017, hier, le député « indépendantiste » fait une intervention à l’Assemblée Nationale française. Rien d’exceptionnel. Sauf que ceux qui connaissent son verbe ont les moyens de noter un réel changement.
Le sieur a donc une nouvelle plume.
Le nouveau nègre en littérature du député Jean-Philippe Nilor s’appelle… Pascal Margueritte. Il est lobbyiste comme Marjolaine Milome-Noiran et attaché parlementaire de…Bruno Nestor Azérot. Eh oui…Nilor doit aussi ignorer qu’il est lobbyiste.
Pascal Margueritte…qui a travaillé à France-Antilles avant de se retrouver au Conseil Général de la Martinique en tant que Conseiller pour l’Economie, les Relations européennes et la Communication au Cabinet du Président Claude Lise. Du coup, on comprend mieux les passerelles et surtout les tunnels.
En 2012…Il est l’habile marionnettiste… en novembre il monte sa boite de communication pour tirer les ficelles et pour faire avancer les affaires de ses amis békés.Les amendements s’enfilent comme des perles. Lobbying.
Cette activité gérée par Pascal Margueritte est grassement rémunératrice. Pourtant, le député Bruno Nestor Azérot ne la signale pas en février 2014 dans sa déclaration d’intérêts et d’activités à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP).
Le député Nilor fait pareil pour Marjolaine Milome-Noiran. Il ne savait pas. Pourtant…
En…2013, Marjolaine Milome-Noiran est, pour des raisons qui demeurent inconnues licenciée par le député de Saint-Martin Daniel Gibbs.
Nilor, dans un élan de solidarité quasi Weinsteinien lui réouvre les portes de l’Assemblée Nationale française via un badge d’accès permanent qu’elle utilisera bien après décembre 2015.
« Le député Jean-Philippe Nilor précise que cette ex collaboratrice a travaillé à ses côtés durant 5 mois, de juin à juillet 2015, puis de septembre à fin décembre 2015 »
Question: Pourquoi avait-elle besoin d’un accès permanent alors qu’elle n’était plus assistante parlementaire de Gibbs entre 2013 et 2015 ? Pour quoi faire? Bonne question Monsieur Claude Bartolone.
Oui, Nilor ne pouvait pas ne pas savoir, ne pas être au courant des pratiques lobbyistes de sa collaboratrice avec qui il avait des rapports très complices. Elle était plus qu’une collaboratrice. Elle se disait conseillère. Elle aurait donc travaillé de 2013 à mai 2015 bénévolement pour l’élu sans espérer un retour d’ascenseur? Hypothèse peu crédible.
Depuis août 2017, Pascal Margueritte, lui, a mis fin aux activités de sa boite. Cessation.
Pourquoi ? Cas Fillon ? Arrivée de Macron ? Loi de moralisation de la vie publique ? Et surtout cet article qui parait en avril 2017 ? http://www.bondamanjak.com/chroniques-dune-corruption-systemique-milieu-parlementaire-consulaire-ultramarin/
Sûrement un métissage de tout cela.
Au fait…les gars…François de Rugy et consorts…l’article 40 du Code de procédure pénale oblige les « officiers publics ou fonctionnaires » de signaler sans délai au procureur de la République tout délit ou crime dont ils auraient eu connaissance.
A suivre.