Bondamanjak

Le palmarès du 1er Festival de courts métrages Antilles-Guyane

1)     Le coup de cœur du jury
au film « Ban mwen on favè » du réalisateur Bruno PERUCH

C’est la récompense d’un court-métrage innovant, qui marie l’humour, la concision et la modernité du regard.  Tout est dit comme un texte sur une seule page et sous l’apparence d’un gag, se trouve dissimulée la subtilité des situations et des personnages tous deux familiers à l’homme d’aujourd’hui.

NB : Le jury a choisi de placer le film Négropolitain hors de prix, incomparable aux autres, très abouti et disposant de moyens considérables au regard des autres films en compétition.

2)     Une Mention ‘Révélation réalisateur’
Olivier OZIER – LAFONTAINE pour son film « Apocalypse »

Une mention dénommée ‘Révélation réalisateur’ est attribuée à un cinéaste dont l’œuvre suggère une originalité que le jury a salué à l’unanimité. Le court-métrage a su restituer une tranche de vie contemporaine de la jeunesse antillaise avec une direction d’acteurs qui n’a pas trahi l’authenticité ni la spontanéïté créole.

3)       La Mention spéciale du Jury
au film « La femme qui passe» de la  réalisatrice Véronique KANOR

Le jury a souhaité attribuer une mention spéciale à ce court métrage d’auteur, original, plein de clins d’œil rattachés au savoir, à l’identité et aux croyances créoles. Dans ce film où ce que l’on voit l’emporte sur ce qui est raconté, l’esthétique se laisse goûter à mesure que le réalisateur se joue des images.

4)     Le Prix du Scénario
au film « Au nom du père» du réalisateur Olivier BAUDOT MONTEZUME

Le scénario a puisé son inspiration dans les codes de la narration créole en y ajoutant sa sensibilité propre. On y retrouve la chaleur de la famille créole dans un univers de plantation tourmentée par les non-dits, les tabous, les hiérarchies économiques et sociales ajoutés à la douleur de la filiation contrariée.

5)      Le Prix de Court 2010
au film « Guyane» du réalisateur Imanou PETIT

A partir d’une belle histoire, bien menée, qui mêle humour, nostalgie, amour et superstition, le réalisateur présente le tableau d’une relation émouvante entre le petit-fils et la grand-mère : un court magnifique.