En effet, plus d’un an après les premiers mouvements de protestation contre la flambée des prix de l’essence aux Antilles et en Guyane, le Gouvernement n’a toujours pas élaboré une proposition satisfaisante. Au contraire, la ministre de l’Outre-mer a convoqué les élus ultramarins pour se contenter de leur annoncer le lancement d’une nouvelle et énième étude sur le sujet qui ne sera pas remise avant l’été prochain.
L’Etat éprouvant manifestement quelque peine à prendre la mesure du problème et à gérer la complexité d’un mécanisme de fixation des prix qu’il a lui-même inventé, Victorin LUREL suggère au Gouvernement d’étudier la mise en place d’un dispositif plus simple de péréquation nationale des prix hors taxes des carburants inspiré de celui existant pour les tarifs de l’électricité.