Depuis le 1er septembre 2024, en Martinique, Rodrigue Petitot alias Le R démontre quotidiennement un charisme devenu irrésistible voire incontournable.
40 jours plus tard, celui qui partage jour après jour ce dantesque combat contre la vie chère avec notamment deux femmes djok…Aude Goussard et Gwladys Roger est la cible du conservatisme créole.
À cause de son passé qu’il ne cache pas, on tente de lui mettre des baobabs dans les roues. Mais ça ne fonctionne pas. Pire ça ne fonctionnera plus.
Le R est le R de Révolution, de Résistance, de Réparations, de Responsable…tout en étant pas celui de Résilience. AWA. Trois fois AWA. « Man pa anlè sa » pourrait-il dire. Et tous ces R font qu’il a la même bouche lame coupée au couteau comme celle d’Aimé.
Aussi, quand le média français LCI le met au coeur d’une interview live de 6 minutes 50, durée inhabituelle, beaucoup, parmi les 1% de la population de l’île chère à Émia Eriasec, espèrent grandement qu’il va rater cet examen de passage dans un JT de Métropole. Kathleen Bilas est à l’affut. On lui aurait même promis un fût de rhum vieux rare.
Mais 5 à 6 questions plus tard, le président du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens (RPPRAC) confirme qu’il est un orateur hors-pair qui a des couilles et un franc-parler qui laisse sans voix ses détracteurs avec ou sans tracteurs. Mince alors…les gros vont m’aigrir.
gilles dégras