L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (#IEDOM) publie une étude analysant le profil des ménages surendettés dans les Départements d’outre-mer.
En 2014, les ménages en situation de surendettement dans les #DOM sont essentiellement composés de personnes vivant seules (célibataires, séparés, divorcés ou veufs) et n’ayant personne à charge.
Les personnes surendettées rencontrent généralement des difficultés d’ordre professionnel : plus de la moitié sont au chômage ou sans activité professionnelle.
Elles sont majoritairement locataires de leur logement (60 %). La plupart des ménages surendettés ont des ressources mensuelles inférieures ou égales à 2 000 euros.
Plus d’un dossier sur deux traités par l’IEDOM est même caractérisé par une absence totale de capacité de remboursement, après imputation du loyer et des charges courantes.
À l’instar de la métropole, l’endettement des ménages est de nature mixte, combinant à la fois des dettes financières et des arriérés de charges courantes. Les dettes financières, qui recouvrent notamment les dettes sur crédits immobiliers, les dettes sur crédits à la consommation ainsi que les découverts et dépassements, représentent 76 % de l’endettement global. Les dettes de charges courantes, présentes dans plus de 85 % des dossiers de surendettement, correspondent pour leur part à 13 % de la valeur totale des dettes.
En 2014, l’endettement par dossier est orienté à la hausse (+ 6 %) et s’établit à 41 000 euros en moyenne.
Autre évolution notable : la part de l’endettement au titre des crédits à la consommation recule de 41% en 2013 à 37 % en 2014, soit une diminution de 4 points en un an. Bien que la situation économique et sociale soit globalement plus difficile dans les DOM qu’en métropole, le taux de recours à la procédure de surendettement par habitant dans ces départements y est notablement plus faible.
Pour lire Le surendettement des ménages dans les DOM, enquête typologique 2014