Bondamanjak

LE VRAI VISAGE DE PASCAL LEGITIMUS

En 2000, à la sortie de son film « Antilles sur Seine » Pascal Légitimus accordait une interview au journal Flash Black (n°32). Amer, il déversait son verbe fièlleux sur une communauté qui ne lui avait rien demandé… Extraits.
« j’ai embauché dans ce film, la plupart des comédiens de la diaspora Dom Tom et j’ai pu les voir évoluer. Il est vrai qu’ils ne sont pas de talents égaux. Certains sont de bonne composition, mais sans grand talent, d’autres sont talentueux mais ont un mauvais esprit.
Ceux qui cumulent les qualités artistiques, intellectuelles et humaines ne sont pas légion. « L’antillais ne sait communiquer que physiquement, parce que la parole a été coupée pendant l’esclavage.
Les esclaves n’avaient pas le droit de s’exprimer oralement. Aussi, ils le faisaient par la musique, par la danse, par le physique en général. Mais jamais par le sentiment.
L’antillais a du mal à exprimer les choses , et quand il s’agit, comme c’est le cas au cinéma, d’interpréter des sentiments complexes, il y a plus personne… »