Couler deux fois, devoir changer trois fois de voile, et terminer à 5’17’’ du vainqueur à Saint-Pierre est un véritable exploit, quasiment incroyable, qui demande de la force, de la technique, du courage, de l’adaptation mais aussi une capacité rare à rester unis et solidaires dans l’adversité. C’est pourquoi ce sont de véritables champions.
En plus cette yole a été la seule des 14 concurrentes à rester à terre, à naviguer près de la côte tout le long de la descente vers Grand-Rivière, quand toutes les autres yoles ne pouvaient tenir ce cap et étaient obligées de partir vers le large.
C’est aussi la seule yole à avoir empanné un peu avant La Perle, manœuvre redoutable, qu’aucune des autres yoles n’a risqué de faire préférant effectuer un 360 plus sécuritaire. C’est aussi la seule yole une fois découlée pour la deuxième fois à rallier directement la bouée du mouillage à Saint-Pierre dans un seul bord extraordinaire, et, on pourrait dire millimétré qui lui a permis de faire troisième.
On vous le disait de véritables héros martiniquais. Bon, voilà, je n’ai entendu ça sur aucune radio-télé, je n’ai lu ça dans aucun article. Peut-être que je n’ai pas vu la même course que tous nos prétendus spécialistes.
Kenny Exilie a fait premier
Diany Rémi a fait deuxième
Loic Mas a fait troisième
Laurent Mas a fait quatrième
Mario Malfleury a fait cinquième
Le classement
Demain Saint-Pierre/Fort-de-France, l’étape des capitales