Bondamanjak

Les dessous crapuleux d’une magouille répugnante en République bananière . Enquête et révélations

Alors Bernard tu continues tes conneries.
Maintenant ton terrain de jeux c’est l’Afrique et tu crois que tu peux faire là-bas ce qui t’as rendu si riche ici bas.
C’est mon devoir d’informer mon lectorat des conséquences pitoyables du voyage d’Etat organisé par Bernard Hayot du Président Talon de la République du Bénin en Martinique ou du moins au François.


La jolie fable racontée avec un certain talent selon laquelle l’immense défenseur de la culture nègre sans avoir un vit du cru balsamique, j’ai nommé Bernard Hayot, dit l’empoisonneur, aurait organisé une exposition à l’habitation Clément des Arts Premiers du Bénin.
Non, Nanard, toi le roi du quenard, sérieux, tu pensais que l’on n’aurait pas su la vérité ? Tu nous prends pour des billes !
Tenez vous bien mes chers amis de la colonie factice.

Qui a permis cette funeste opération, cette manipulation ? Dans ce genre de coup fourré il y a toujours un loup qui se cache . Et ce Loulou est diplômé de l’ENA, sa carrière s’est passée beaucoup en Outre-Mer (comme ils disent) collé serrée. Il a tapé sur les bambous auprès du bureau des collectivités locales des Dom-Tom puis il a été sous préfet du Saint-Laurent du Maroni en Inini mais c’est en sa qualité de Secrétaire Générale de la Préfecture de la Martinique où il fit la connaissance de celui qui devient son bienfaiteur : j’ai nommé Éric de Lucy.


Ensuite il donna toute la mesure de son savoir-faire comme conseiller technique au cabinet du Premier Ministre, Lionel Jospin puis s’exporta en Guadeloupe, puis devient Préfet et enfin , la banane sur le gâteau de cerises,  conseiller outre-mer au cabinet du Président François Hollande pour services rendus.  Il est depuis septembre 2020, Ambassadeur de France au Bénin. Tiens…tiens. C’est lui , le jouet blanc au carnaval de Bernard et d’Eric : il s’appelle Marc Vizy.


Une carrière purement coloniale au service de ses bienfaiteurs qui ne manquent de lui être très reconnaissant.
Dis-moi pas que ce n’est pas vrai Bernard ?
Mais il y a un hic, un gros hic à la mesure du loup du gros Loulou : Baba Lola Abimbola.  Et d’ailleurs, tu l’appellais comment ? Monsieur le Ministre de la Culture pourtant j’ai entendu dire qu’entre vous en aparté ou plutôt en apartheid, vous l’appeliez plutôt Bamboula car son vrai nom serait Abimbola. Quel humour, c’est de l’humour noir Bernard.


Le malheureux téléguidé par un nègre d’habitation proche de l’ambassadeur, frère trois points, et de toi-même, s’est retrouvé embarqué dans un voyage triangulaire où il a rencontré à la Martinique, avant l’arrivée de son Président, tout ce que cette île des lumières compte de frères et de sœurs dévoués à la cause du Dieu Euro.

J’arrête là pour l’instant. Je sais que tu sais que je sais ce qui est arrivé au pauvre Abimbola Bamboula.
Ami lecteur, je te réserve la suite au prochain numéro ne voulant pas t’empêcher de dormir… Trois points c’est tout. Du vaudou au veau d’or il n’y a qu’un pas que je franchirai à tes côtés dans une nuit sans lune et sans étoiles.

À suivre

gilles dégras