De leur coté, dans une lettre ouverte, les FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRES en appellent au Chef de l’Etat pour que « face à la situation d’exception que connaît la Martinique, des solutions spécifiques soient mises en œuvre rapidement évitant ainsi des risques évidents de dégradation irréversible ».
Les FMP formulent à cet égard des objectifs et des propositions.
Les FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRES apporteront la meilleure vigilance à la recherche et la mise en œuvre des solutions qu’appelle la situation de notre économie. Les problèmes avérés voire les détresses portées par la grève générale doivent nécessairement être traités. Ce sont des dossiers majeurs. Et cela peut prendre du temps.
Dans le même temps, certains effets des 10 jours de paralysie que nous venons de vivre, deviennent tout à fait inquiétants dans plusieurs domaines très sensibles :
Difficultés pour l’activité des personnels de santé,
Risques de maladies et problèmes d’hygiène publique (ordures ménagères, rats….)
Alimentation de la population, en particulier les plus fragiles et exposés (malades, handicapés, personnes âgées, enfants en bas-âge, étudiants…).
Emplois dans nos petites entreprises, mis en péril,
Survie de notre économie touristique,
Vitalité de notre économie en général…
Les FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRES en appellent donc à la responsabilité et à la raison de tous les acteurs pour que :
D’une part, soient conduites activement toutes les négociations relatives aux légitimes revendications à l’origine de la grève ;
D’autre part, un assouplissement du mouvement soit consenti pour permettre à la Martinique de sauvegarder ses emplois et ses activités.