A la radio : Cet après-midi à 13h20 heure Antilles," le téléphone sonne" sur France inter consacré à la première commémoration de l'abolition un 10 mai, avec Christiane TAUBIRA. Vous pouvez réagir sur le site et poser vos questions Pour écouter en direct Le site web de l'émission Première commémoration nationale de l'abolition : questions sur l'histoire et la mémoire de l'esclavage(Avec Christiane Taubira, Députée PRG de Guyane, Auteure et Rapporteure de la Loi de 2001 sur la reconnaissance de la traite et de l'esclavage comme crime contre l'Humanité, qui a publié "L'esclavage raconté à ma fille" aux Editions Bibliophane, Françoise Vergès, Historienne, Vice-Présidente du Comité pour la mémoire de l'esclavage, qui a publié "La mémoire enchaînée : questions sur l'esclavage" aux Editions Albin Michel, et Eric Mesnard, Professeur d'histoire, formateur à l'IUFM de l'Académie de Créteil, membre du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire) — Ecoutez l'émission "2000 ans d'histoire" sur l'esclavage © france-inter [audio:http://www.bondamanjak.com/music/2000ANSDHISTOIRE10.05.2006.mp3] "Au nom du peuple français. Le gouvernement provisoire considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine décrète : article 1 : l'esclavage est aboli dans toutes les colonies et possessions françaises" 27 avril 1848 Même s'il est encore pratiqué dans quelques états d'Afrique ou d'Asie, l'esclavage est aujourd'hui interdit dans tous les pays du monde. Mais s'il n'y a plus personne pour le défendre aujourd'hui, on oublie souvent que, pendant plus de 40 siècles, toutes les religions, toutes les philosophies, toutes les civilisations ont pratiqué et justifié l'esclavage. Jusqu'à ce qu'à la fin du XVIIIème siècle, en Angleterre, en Amérique ou en France, quelques esprits éclairés commencent à remettre en cause la forme la plus monstrueuse de l'exploitation de l'homme par l'homme. Mais il faudra encore attendre un siècle pour qu'elle soit enfin interdite dans presque tous les pays du monde. Y compris celui qui, jusqu'en 1888 avait fait traverser l'Atlantique à plus de 4,5 millions d'esclaves. Cette année là, en abolissant l'esclavage, le Brésil ruinait du même coup les trafiquants dont il avait fait la fortune.
